Le burn-out est un état d’épuisement conduisant souvent au déni. Burn-out professionnel ou familial, il est insidieux agissant sur le comportement.
Le burn-out
Le burn-out est insidieux. « Burn » veut dire « brûler » et « out » signifie « dehors ». Brûler de l’extérieur sous entend que le corps se consume. Le burn-out progresse en silence, il envahit l’individu peu à peu à pas de velours. Cette pathologie n’est pas d’ordre psychologique mais physiologique. Le corps n’en peut plus entraînant un break total jusqu’à rester inerte un matin au lever. Incapable de sortir du lit, incapable de bouger ou parler, l’épuisement peut avoir de graves conséquences sur la vie privée et professionnelle. Sa durée peut être courte ou longue. Certains burn out mettent des mois voire des années à guérir. C’est un épuisement physique qui a de lourdes répercussions sur le mental et les comportements.
Il existe plusieurs sortes de burn-out contrairement aux idées reçues.
Le burn-out professionnel
Le burn-out professionnel est de loin le plus connu. Salariés, Dirigeants et chefs d’entreprise sont tous touchés. Harcèlement, pression professionnelle, surcroît de travail, s’impliquer encore plus à son poste, en faire trop pour plaire à son supérieur, vouloir tout maîtriser pour être le meilleur, incapacité à déléguer à son équipe, peur du licenciement, des objectifs impossibles à atteindre…
Le burn-out familial
Le burn-out familial fait moins parler de lui. C’est celui qui touche la vie privée. Une rupture infligeant une dose d’implication dans sa vie familiale au-delà de la norme, des relations de couple usantes, le déménagement en trop, un manque de sommeil, cumuler les emplois pour un meilleur salaire…
Tous ces facteurs mettent la pression. Les perfectionnistes, les carriéristes et les personnes n’ayant pas de vie privée stable sont les premières touchées par ce phénomène.
Un état d’épuisement
Un état d’épuisement guette chaque personne victime de burn-out. Fatigue physique, insomnie, sauts d’humeur, baisse de moral, plus envie de rien, envie de tout « plaquer » pour recommencer à zéro, incapacité à communiquer ou pire ! La cause du burn-out est devenue l’obsession irrépressible de l’individu épuisé. Il ne peut plus s’en passer, il est conditionné par le facteur déclencheur. Il faut de la force et du courage à ceux qui côtoient une personne victime de cette pathologie. Bien souvent, elles sont prises entre deux feux, lâcher-prise et sauver l’individu sous l’emprise de l’épuisement.
Majoritairement, la victime de burn-out ne voit rien venir. C’est désespérant pour l’entourage qui a vu clair et qui tente régulièrement de la ramener à la raison. Le burn-outé refuse d’entendre les sonnettes d’alarme des siens et du médecin. Il est dans le déni. Il se croit invincible. Les personnes atteintes de cet épuisement affirment qu’il n’y en a plus pour longtemps pour aboutir, qu’elles vont tenir le coup. Elles en sont convaincues et sous le sceau de la bonne foi. Néanmoins, à force de tirer sur la corde, elle finit par céder. L’épuisement guette dans l’ombre.
Le dicton « vouloir, c’est pouvoir » a trouvé ses limites face à cette pathologie. Toutefois, ne jamais perdre de vue que tout est réversible. Il existe des solutions pour s’en sortir.
