Ces dernières années, la sexualité des français a évolué notamment concernant les jeunes générations d’adultes. La forte libido n’est plus d’actualité. Elle passe désormais au second plan. En 2025, l’approche de l’activité sexuelle a fondamentalement changé. On observe une réelle « récession sexuelle » même si une hausse de l’infidélité reste au centre des couples.
La sexualité, c’est quoi ?
La sexualité est l’ensemble des pratiques qui visent à rapprocher les corps dans le désir l’un de l’autre. Ce plaisir charnel est un réflexe naturel. Il fait partie de la vie. Il provoque le bien-être et l’équilibre le mental pour libérer des endorphines. Par ailleurs, la sexualité est un acte qui permet de s’attacher toujours plus fort à son partenaire. Elle est la démonstration physique de l’amour ressenti et de son attirance. Elle est l’une des clés de la réussite d’un couple dans la durée.
Hausse de l’infidélité
Dans les années 70, l’infidélité s’élevait à 19%. Désormais, 46% des hommes avouent avoir eu des relations extra conjugales contre 38% pour les femmes. Le pic d’infidélité masculine est autour des 55 ans. 30% des sexagénaires hommes/femmes avouent avoir une liaison extra conjugale. Par ailleurs, la fin d’une décennie (29, 39, 49 ans) marque une remise en question et un besoin de rassurance quant à son pouvoir de séduction.
La fréquentation des sites de rencontres facilite la tromperie dans le couple. En 2023, ce marché représentait un chiffre d’affaires de 190 millions de $ en France. En 2025, il est en nette régression face à l’insécurité et à l’arrivée d’applications comme Tinder ou Bumble. Un autre facteur déclencheur de l’infidélité est le temps passé au travail. En effet, les 3 professions les plus réputées pour avoir des rapports extraconjugaux sont l’enseignement, les commerciaux et le secteur de la santé. A savoir que 30% des thérapies familiales tournent autour de l’infidélité.
La sexualité des français en récession
En 2024, l’IFOP recensait une baisse de l’activité sexuelle. Depuis une quinzaine d’années, le rapport sexuel est en recul. Sa fréquence hebdomadaire chez les adultes a chuté à 43% contre 58% en 2009. En 30 ans, une baisse de 20% d’activité sexuelle féminine est constatée. Se forcer pour contenter son partenaire n’est plus d’actualité. Plus de 28% des jeunes adultes déclarent ne pas avoir eu de relation au cours des douze derniers mois soit 23% de progression en 20 ans.
Le comportement sexuel chez les jeunes générations
Contrairement aux anciennes générations, pour une partie des jeunes adultes, l’amour physique n’est pas la priorité. Certains préfèrent vivre en couple de façon platonique. Ils préfèrent reporter un rapport sexuel pour regarder la télévision, faire des jeux vidéos ou naviguer sur les réseaux sociaux. C’est ce qui justifie, entre autres, une forte baisse de la natalité en France. Les moeurs ont changé. Est-ce la fin de l’hypersexualisation des années 2000 ? Le rapport sexuel n’est plus une composante essentielle pour réussir sa vie de couple. Le « No Sex » et l’abstinence sont-ils révélateurs d’une nouvelle forme de relation amoureuse ?
Pour une autre partie des jeunes adultes, chaque acte sexuel est une découverte. Elle multiplie les partenaires sexuels et pratique le « Sex Friends » ne discernant pas les limites amitié/sexualité. Elle s’essaie aux relations hétérosexuelles, homosexuelles et/ou pansexuelles. La moitié des jeunes générations navigue sur les applications de rencontres pour satisfaire ses besoins et fantasmes sexuels.
En conclusion, la sexualité des français a évolué au fil des générations. Le refus de se forcer à avoir un rapport sexuel au profit du plaisir mutuel ou d’activités ludiques est dominant. Les faits de société comme les confinements, le mouvement « MeToo », les sites de rencontres, l’éco-anxiété ou les divorces ont largement contribué à ces changements comportementaux sexuels.