Pulls qui boulochent, tshirt plus fins, tailles étiquetées qui ne reflètent plus les mensurations, coupes qui ne respectent plus la morphologie,… La baisse de qualité des vêtements devient catastrophique en France.
Pourquoi cette baisse de qualité des vêtements ?
Désormais la population est victime des vêtements jetables. A peine portés, ils sont bons pour la poubelle. Est-ce écologique à l’heure du concept du « 2ème main » voire « 3ème main » ?
Les prix n’ont pas pour autant baissé, bien au contraire ! Sous le sceau de l’inflation, les prix ont augmenté. Force est de constater que depuis les confinements, les marques et la GMS commercialisent de la mauvaise qualité sur le plan vestimentaire.
Est-ce pour accélérer le « turn-over » de leurs stocks ou pour augmenter leur chiffre d’affaires au détriment de la qualité des fringues et de la satisfaction de leurs clients ? Les enseignes de vêtements font de plus en plus l’objet de liquidations judiciaires. Le facteur économique est mis en avant, soit ! Néanmoins, si la qualité était restée à l’identique de celle des années 2010, elles n’auraient peut-être pas perdu une partie de leur clientèle d’où l’importance de ne jamais baisser la qualité des produits. C’est la première règle d’or que beaucoup négligent actuellement notamment dans le prêt à porter.
Les acheteurs de plus en plus déçus par la qualité du prêt à porter
La qualité des vêtements se dégrade, c’est un fait avéré. Si la qualité du prêt à porter ne se reprend pas, ce segment de marché va droit dans le mur.
Après enquête, nous nous sommes aperçus que les pulls pour hommes sont de bien meilleure qualité que ceux commercialisés pour les femmes. En effet, très peu boulochent. Les matières sont qualitatives. Pourquoi le prêt à porter condamne les femmes à renouveler leur garde robe à une forte cadence ? Y aurait-il une forme de manipulation marketing déloyale de la part des fabricants ? Manifestement, le marché du prêt à porter français ne tient pas compte de l’inflation qui impacte le pouvoir d’achat des ménages à la baisse.
Les tailles qui n’ont plus aucun sens pour les lignes féminines tandis que celles des hommes leur sont restées fidèles. Que se passe-t-il dans le prêt à porter ? Quels sont les objectifs des marques et des franchises hormis faire fuir les acheteurs et par conséquent risquer la faillite ?
Toujours suite à notre enquête sur la mauvaise qualité récurrente des vêtements, nous avons noté un désengouement de la population à fréquenter les magasins de vêtements et une frustration des acheteurs quant à la qualité des produits.
En effet, ils se sont tournés vers le web considérant que « mauvaise qualité pour mauvaise qualité« , mieux vaut payer beaucoup moins cher et multiplier les produits jusqu’à ne plus prendre en considération le pays de fabrication. C’est ce qui fait le succès de certaines plateformes que le gouvernement souhaiterait taxer comme Shein, Tému, etc…
Le marché du prêt à porter doit être légiféré par des normes qualité pour enrayer la baisse de qualité des vêtements
Le constat est éloquent : mauvaise qualité, usure ultra rapide, boutons qui se détachent, coutures mal cousues, couleurs qui se décolorent, tailles tronquées sur les étiquettes, coupes ratées…
Le marché du prêt à porter devrait faire l’objet de mesures légiférées par des normes de qualité prenant en compte le standard des tailles. Le vêtement que l’on porte longtemps ? Manifestement, il n’existe quasi plus excepté peut-être pour les hommes.
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