Angoisse, suffocation, étouffement, méditer peut chambouler la personne au point qu’elle a besoin d’arrêter la séance subitement. Certains arrivent même à comparer la pratique méditative à un « bad trip« . En conséquence, quels sont les dangers de la méditation ?
Pourquoi la méditation est trop puissante pour certains d’entre nous ?
Notre blog Yogimag a pu lire de nombreux témoignages révélant que certaines personnes y compris les adeptes de la méditation ont vécu un mal-être soudain en pleine séance. Oppression, crise d’angoisse, suffocation, sentiment d’étouffer, gêne au niveau de la poitrine, sensation d’avoir du mal à respirer, malaise psychique, … Tous ces états sont le signe d’une charge trop importante provoquée par la méditation.
Méditer peut provoquer des troubles psychiques et physiques
Méditer implique de lâcher prise et par conséquent de laisser son esprit se détendre sans le réfréner. En effet, le but de la méditation est d’améliorer les fonctions cognitives comme la concentration et l’attention à des fins de bien-être en sus de savoir maîtriser ses émotions. Ponctuellement, la personne peut ressentir un malaise et un mal-être puissant l’envahir. Certains témoignent d’une santé mentale détériorée au fil des séances. D’autres font part de mots résonnant en continue dans leur cerveau et d’un désintérêt croissant de la vie.
Quels sont les dangers de la méditation ?
Face à ces nombreux témoignages, des chercheurs en psychologie se sont penchés sur ces phénomènes. Leurs constats sont sans appel. La méditation peut provoquer de nombreux dommages :
- des insomnies
- 50% des méditants déclarent avoir subi au moins une fois des effets négatifs
- 10% déclarent que méditer a modifié leur fonctionnement cérébral
- une perte de toute affection émotionnelle
- certains ne trouvent plus leurs mots en cours de discussion
- une sensation de quotient intellectuel décuplé
- d’être victime d’hallucinations
- d’avoir une sensation de dédoublement corporel
- de ressentir une motivation explosive ou d’être devenu inerte et létargique
- d’avoir un besoin de se retrancher seul jusqu’à vouloir devenir moine bouddhiste
- etc…
Dans les années 1970, nombreux médecins constatent que la méditation provoque des psychoses et des troubles schizoaffectifs bipolaires. Ils expliqueraient qu’un trop fort taux de dopamine pourrait engendrer une perception des évènements amplifiée conduisant à des pensées délirantes. D’autres exposent la thèse de la concentration du neurotransmetteur excitateur (le glutamate) comme responsable d’une dépersonnalisation. Enfin, certains chercheurs parlent d’une variation trop importante des ondes cérébrales alpha (ondes qui permettent l’état de relaxation et de conscience profonde) qui, dans le cas d’une diminution brutale, serait source d’une rupture de filtrage des informations conduisant à une forme de « reset » cérébral tel un AVC.
Par ailleurs, contrairement aux messages que la méditation occidentale transmet où tout est zen produisant le bien-être, certains écrits bouddhistes avertissent des risques de méditer. A cet effet, les indiens connaissent les dangers de la méditation et s’en protègent.
Comment se protéger pour apprécier pleinement ses séances de méditation sans subir des dégâts collatéraux ?
En tout premier lieu, la méditation est proscrite aux personnes ayant des troubles psychiatriques, des antécédents familiaux ou des fragilités psychiques. En effet, les personnes ayant subi des traumatismes peuvent être victimes de flashbacks pour avoir baisser la garde de leurs défenses intuitives cognitives. Par conséquent, le système nerveux peut réagir violemment pour ne plus avoir de bouclier laissant le mental dans l’insécurité la plus totale. Enfin, les personnes fragiles pourraient vite tomber entre les mains de sectes ou personnes mal intentionnées pour être facilement manipulables.
Notre conseil : Idéalement, commencez par des exercices courts. Toute personne projetant de s’adonner à cette pratique de bien-être spirituel doit être préparée psychologiquement pour en ressentir tous les bienfaits.
