Vaccins, recherches scientifiques, maladies, le blog Yogimag fait le point sur l’info santé. Découvrez de nombreux articles sur la santé qui marquent l’évolution et les découvertes.
Faites le point sur l’info santé
Bientôt un traitement contre le VIH ?
Bien que l’Institut Pasteur précise qu’aucun traitement ne peut entièrement éradiquer le virus du VIH, il affirme que divers traitements permettent de bloquer son évolution et sa multiplication dans l’organisme. Néanmoins, la FDA (Food and Drug Administration) vient d’approuver un traitement préventif contre ce virus qui touche plus de 39 millions de personnes dans le monde. Le lénacapavir (Yeztugo) serait capable de réduire le risque de contracter le VIH. Il approcherait son taux d’efficacité de 100% en ayant de modestes effets secondaires (rougeurs, nausées…).
L’IA au service de la maladie de Parkinson
Pour pallier au dépistage neurologique coûteux, des chercheurs chinois ont mis en avant la composition du cérumen par sa fiabilité dans son analyse chimique. En effet, cette sécrétion des voies ORL aurait la particularité de produire des marqueurs par 4 composés organiques volatils (COV) qualifiant la maladie de Parkinson. Le cérumen soumis à l’IA pour son intelligence olfactive a su repérer 94% des personnes atteintes par cette pathologie. Un processus à tester à grande échelle désormais ! (*2)
Fin des biopsies douloureuses ?
La collaboration des chercheurs du King’s College de Londres, de l’université d’Edimbourg et de l’université de Ben Gourion en Israël a mis au point un procédé de prélèvement non invasif et indolore. La conception d’un patch comportant des dizaines de millions de nano-aiguilles 1000 fois plus fines qu’un cheveu permet de collecter des informations moléculaires sans souffrance en cas de suspicion de pathologie. Ce dispositif évite l’insertion d’une aiguille de prélèvement douloureuse : la biopsie. De surcroît, elle évite tous les risques d’infection ou de réactions…
L’ère des diagnostics indolores fait son apparition…
Ce patch permettra de suivre l’évolution d’un cancer ou de contrôler la réponse à un traitement. Il ponctionne des protéines, ARN messager et lipides sans blesser les tissus. Après prélèvement, le test est soumis à l’intelligence artificielle combinée à la spectrométrie de masse afin de diagnostiquer et de cibler les zones à retirer sans toucher celles qui sont saines. Pour l’heure, cette invention ingénieuse réunissant le savoir-faire de l’IA, l’oncologie, la biologie cellulaire et la nano-ingénierie n’a pas encore été testée sur l’être humain. (*3)
Une nouvelle arme prometteuse contre le cancer venant du singe ?
Le 23 mai 2025, une étude expérimentale prometteuse publiée dans Science Immunology révèle qu’un virus de l’herpès, l’herpèsvirus saimiri, infectant les singes-écureuils d’Amérique du Sud pourrait devenir un allié contre le cancer. En effet, après la modification de la protéine TIP (tyrosine kinase interacting protein), celle-ci prolongerait la durée de vie des lymphocytes T en charge de combattre les cellules anormales notamment celles du cancer. Alliée à l’immunothérapie qui active les défenses naturelles du corps, elle aurait pour rôle de renforcer les cellules immunitaires pour agir plus efficacement et plus longtemps contre les tumeurs. (*4)
La présence de fer dans le cerveau responsable de troubles cognitifs ?
L’accumulation anormale de fer dans certaines zones cérébrales serait responsable de TDAH, de démence et de maladies neurodégénératives… En effet, une accumulation de fer liée à un stress oxydatif aurait de réelles conséquences neurologiques. Elle favoriserait la dégénérescence neuronale et par conséquent perturberait la communication « inter-neurones » au niveau du cortex ; zone de coordination des mouvements. L’utilisation de drogues récréatives comme la MDMA et la cocaïne ou l’ingestion de traitements contre l’hyperactivité, la narcolepsie, le TDA ou l’hypersomnie comme le méthylphénidate ou de la dexamphétamine seraient responsables d’un trop fort taux de fer dans certaines régions du cerveau. Par conséquent, ceux-ci pourraient provoquer des troubles cognitifs sévères notamment chez les personnes âgées. Ce constat est à confirmer par des études plus poussées. (*5)
La recherche pour maîtriser le processus des comportements compulsifs et des addictions
Les chercheurs du Sainsbury Wellcome Center ont mis en avant un signal produit par la dopamine : l’APE « erreur de prédiction d’action ». En effet, la dopamine pourrait envoyer un mauvais signal au cerveau en cas d’absence de réaction de striatum subcortical (structure nerveuse sous le cortex). Cette molécule neuronale agit différemment selon qu’il s’agisse d’une action répétée ou d’une récompense attendue. Cela explique la difficulté à changer ses habitudes entre autres. En conséquence, ces chercheurs sont à l’aube de changer les comportements et de soigner les addictions en modifiant les signaux dopaminergiques par de nouveaux traitements. (*6)
Sources : (*2) Slate - (*3) SciencePost - (*4-5) Futura - (*6) Techno Science
