La maladie de parkinson est une pathologie neurodégénérative. Les personnes diagnostiquées a doublé entre 1990 et 2015. Entre 2016 et 2020, cette maladie continue à progresser notamment pour la tranche d’âge de 45 à 80 ans. C’est la deuxième cause d’handicap moteur après l’AVC. Cette maladie est chronique et progresse lentement. Elle apparait lorsque 50 à 70% des neurotransmetteurs sont détruits. Découvrez les symptômes de la maladie de Parkinson.
Comprendre la maladie de Parkinson
La maladie de parkinson est causée par la disparition progressive de certains neurones du cerveau et par l’accumulation d’amas protéiques toxiques pour les cellules nerveuses. Ce phénomène empêche le bon cheminement des nutriments jusqu’aux neurones à dopamine (neurotransmetteurs) entrainant leur mort. Ces neurones dopaminergiques jouent un rôle majeur sur la motricité, le plaisir, la motivation et la récompense. Dans le cas de Parkinson, ces amas protéiques « tau » se torsadent pour former une accumulation de fibres emmêlées. A compter de ce stade, la transformation des cellules protéiniques se déclenche pour se transmettre d’un neurone à l’autre. Le malade est atteint d’une inflammation du tissu cérébral et d’une activité anormale des fonctions vitales des cellules (mitochondries).
Seulement 15% de la population touchée par Parkinson a des antécédents familiaux et 5% est d’origine génétique. De surcroit, l’exposition à certains métaux et pesticides faciliterait le déclenchement de cette maladie. Étrangement et selon une étude, le tabac et le café seraient source de stimulation de la dopamine.
Les symptômes de la maladie de Parkinson
Les symptômes de la maladie de Parkinson se manifestent de plusieurs manières :
Dégradation des capacités physiques
Le premier symptôme de la maladie de parkinson est les tremblements notamment au repos.
Parkinson affecte la mobilité des personnes touchées par cette maladie. Les muscles se raidissent et se contractent pouvant provoquer des crampes et des douleurs musculaires. Par ailleurs, les malades remarquent une lenteur des mouvements qui s’accentue avec le temps. A un stade avancé, elle empêche de faire des gestes quotidiens comme s’habiller, manger, se laver… L’écriture devient patte de mouche.
Diminution des facultés cognitives
La maladie de Parkinson atteint les facultés cognitives et fonctionnelles. En effet, progressivement elle empêche la capacité de concentration, d’acquisition de nouvelles connaissances, de s’adapter ou de raisonner. Elle entrave l’interaction avec les autres au point de ne plus pouvoir suivre une discussion.
Lentement, elle impacte sur les aptitudes à comprendre, à se souvenir, à réfléchir et à avoir du plaisir. A un stade avancé comme pour la maladie d’alzheimer, la personne perd tout repère et s’égare. Elle devient confuse avec une mémoire qui se détériore. Au départ, seule la mémoire à court terme sera touchée puis celle à long terme : celle des souvenirs.
Affectation des troubles de l’humeur
Ce perturbateur neuropsychiatrique a des effets néfastes sur l’état psychique du patient. Il développe des fluctuations de l’humeur et des réactions inhabituelles comme une irritation ou une agressivité soudaine incontrôlée. Compte tenu que les neurones à dopamine sont en décroissance, le malade tombe progressivement dans un état anxieux voire dépressif. En effet, les neurones dopaminergiques s’appauvrissent et s’asphyxient par l’accumulation d’amas protéiques appelés corps de Lewy. Le malade perd le contrôle de ses émotions voire est victime d’hallucinations.
Autres fonctions touchées
La perte de l’odorat (anosmie), la perte de l’équilibre, les troubles du sommeil sont des facteurs qui font partie du diagnostic de la maladie de Parkinson.
En cas de doute, n’hésitez pas à consulter votre professionnel de la santé. Il saura vous guider vers un neurologue qui vous prescrira un traitement adéquat pour ralentir le processus de cette maladie.