Le cerveau a des capacités neuro génératives. Les neurones endommagés ne peuvent pas être remplacés. En revanche, le cerveau a cette faculté de détourner les neurones déficients ou morts pour reconnecter le système neuronale avec de nouvelles connexions. L’un des objectifs de la médecine régénérative vise à remplacer les neurotransmetteurs en modifiant les synapses. Ces zones neuro-transmetteuses de la communication se situent aux extrémités de chaque neurone. Les synapses impactent notre état de santé si elles sont endommagées. Pour les reconstruire, il faut booster nos fonctions cognitives. Découvrez comment les neurones se régénèrent et établissent de nouvelles connexions.
Tour d’horizon sur 4 neurotransmetteurs des neurones
Les synapses sont des neurotransmetteurs fondamentaux pour la santé cognitive. Elles comprennent 4 messagers qui sont les suivants :
La dopamine
La dopamine est un messager chimique qui propulse l’information entre les neurones. Elle joue un rôle essentiel dans le bien-être. Certains aliments favorisent sa production comme le chocolat, la banane, l’avocat ou les fromages. Le rôle de la dopamine est d’inhiber la libération de prolactine et de transmettre un état de satisfaction et de plaisir au cerveau. Cette hormone qualifiée « d’hormone du plaisir » est essentielle pour éviter le développement de certaines pathologies notamment la maladie parkinson, la schizophrénie, les jambes sans repos, les troubles de la neurodiversité, etc…
L’acétythocholine
Les neurones produisent l’enzyme de l’acétythocholine. Elle joue le rôle de modulateur au niveau du système nerveux central. Elle est essentielle pour réguler l’anxiété, l’attention, la douleur, la mémoire et le sommeil. Une baisse de concentration, de mémorisation ou un affaiblissement de prises de décision doit éveiller tout soupçon. Ces états peuvent être révélateurs d’un manque d’acétythocholine.
Le glaba
Le glaba joue un rôle neurotrophique et freine la surexcitabilité cérébrale en ralentissant la transmission des stimulis. Il a pour but essentiel de diminuer toute forme d’anxiété ou de stress. Par ailleurs, il enraye certaines fatigues chroniques liées aux ondes bêta. Sans ce neurotransmetteur, l’activité cérébrale s’épuise aboutissant à une dépression nerveuse, un burn out ou des troubles mentaux. Trop de stress, une mauvaise alimentation, une dysbiose intestinale sont autant de déséquilibres qui traduisent une déficience du neurotransmetteur glaba.
Le glutamate
Le glutamate est un neurotransmetteur localisé dans les terminaisons pré-synaptiques. Il assure le système de récompense en libérant la dopamine. Cet acide aminé est naturellement présent dans la viande, le parmesan, les champignons, les tomates, les amandes, etc… Sa déficience peut provoquer des troubles du poids et de la digestion, du diabète…
Comment les neurones se connectent ?
Les neurones communiquent entre eux par l’influx nerveux. Les synapses envoient des signaux électriques aux autres neurones pour établir des connexions. La régénération neuronale est liée à la capacité du cerveau à se réadapter, à récupérer et à se restructurer. Cette plasticité cérébrale est un outil précieux pour établir et développer de nouvelles connexions neuronales.
Comment les neurones se régénèrent ?
Les neurones se régénèrent en sollicitant le réseau fonctionnel cérébral. Ce dernier établit de nouvelles connexions et organise son propre circuit pour que les neurones se reconnectent les uns aux autres.
Une capacité « plastique »
Après un AVC ou un trauma, les neurones se reconnectent en utilisant d’autres chemins. En effet, la personne a subi la mort d’une zone cérébrale. Au fil du temps, le système neuronal se restructure pour créer de nouvelles voies de communication. En empruntant ce nouveau « chemin », l’activité neuronale gagne en efficacité et en rapidité d’exécution. Pour ce faire, il faut entraîner le cerveau et stimuler les neurones.
Le neurofeedback
Le neurofeedback a pour but de réguler et de renforcer l’activité cérébrale en jouant de la plasticité cérébrale. Il équilibre le fonctionnement cognitif et psychologique. Cette méthode utilise un ordinateur qui transmet l’activité électrique cérébrale pour optimiser le fonctionnement cérébral.
La stimulation musculaire et intellectuelle
Le cerveau fonctionne comme un muscle. Il faut le stimuler pour éviter qu’il s’atrophie. La sollicitation des neurones renforce leur communication en les poussant à établir de nouvelles connexions. L’activité physique et/ou intellectuelle sont deux axes à exploiter pour renforcer et reconnecter le circuit neuronal.
Le bien-être
« Vivre bien » est propice à un bon fonctionnement cérébral. Le stress est un facteur destructeur et de vieillissement précoce des neurones. Il faut apprendre à contrôler le stress pour rester en bonne santé. Par ailleurs, les interactions sociales sont vitales pour garantir le développement de nouvelles liaisons neuronales. En effet, le cerveau remodèle ses connexions en fonction des expériences vécues. Au fil des échanges, de nouvelles ramifications se forment engendrant une régénération des cellules neuronales.
