Quelles différences entre médecine douce et médecine conventionnelle ?

La médecine douce n’est pas une médecine légiférée par des conventions. C’est une médecine holistique fondée sur la notion de soin global de l’être humain contrairement à la médecine traditionnelle occidentale. Découvrez quelles sont les différences entre médecine douce et médecine conventionnelle.

Qu’est-ce que la médecine douce comparé à la médecine conventionnelle ?

La médecine douce est une approche approfondie à visée thérapeutique. Le professionnel est un thérapeute. Il ne délivre pas de traitement médicamenteux. Certaines médecines holistiques conseillent de prendre des plantes, c’est à dire des traitements naturels ou manipulent physiquement afin d’éradiquer certains blocages corporels. C’est le cas par exemple du shiatsu. La politique de la médecine douce prend en compte l’état physique et l’état psychique de son client. Dans le cadre de ce style de médecine, on parle de « client ». Seule la médecine conventionnée parle de « patient ». Le praticien n’a aucun droit à recommander des médicaments ni à influencer son client à arrêter un traitement médicamenteux.

Exemples de médecines douces : la sophrologie, la naturopathie, l’acupuncture, l’homéopathie, l’hypnose, l’ostéopathie, la pédicurie, la psychologie, la sophrologie, la mésothérapie, la réflexologie, la médecine chinoise, …

La médecine conventionnelle est scientifique donnant droit à la délivrance d’ordonnances médicamenteuses après avoir posé un diagnostic. Elle traite chaque pathologie séparément suivant sa spécialité bien que tentant de trouver le lien de cause à effet pour soigner. Le médecin généraliste recommande son patient à des spécialistes conventionnés si besoin. Avant d’exercer le médecin aura prêté le serment d’Hippocrate.

Exemples de médecines conventionnelles : la médecine généraliste, la cardiologie, la dentisterie, l’orthodontie, la neurologie, la pneumologie, la dermatologie, la gastro-entérologie, l’obstétrique, la gynécologie, l’ophtalmologie, la rhumatologie, la psychiatrie…

La médecine conventionnelle est remboursée par la sécurité sociale à contrario de la médecine douce. Cette dernière peut être prise en compte à hauteur de 3 à 6 séances par an par diverses mutuelles. Force est de constater que les différences entre médecine douce et médecine conventionnelle sont nombreuses.

Néanmoins à l’heure actuelle, la médecine conventionnelle s’ouvre à la médecine holistique. Elle peut orienter son patient vers la médecine médecine douce en complément de ses traitements. C’est le cas notamment lorsqu’un médecin recommande de faire des séances de psychologie suite au bilan d’un état anxieux voire dépressif. Il peut aussi guider vers un ostéopathe s’il constate un désordre corporel pouvant être remédié par une manipulation. A ce stade, la médecine conventionnelle et la médecine douce peuvent être complémentaires pour la santé de chacun.