Qu'est-ce que la maladie de Verneuil ?

Qu’est-ce que la maladie de Verneuil ?

Qualifiée de maladie orpheline, découvrez la maladie de Verneuil. Elle se caractérise par des nodules sous-cutanés, des tuméfactions et des abcès douloureux avec écoulement de pus. L’infection est la principale raison pour laquelle cette maladie est douloureuse. Toutefois, cette maladie est ni contagieuse, ni sexuellement transmissible.

 

Présentation de la maladie de Verneuil

Cette maladie tient son nom au Docteur Verneuil qui fut le premier à la décrire en 1854. Cette maladie dermatologique survient entre 20 et 30 ans. Le sujet présente des grosseurs sur la peau sans pour autant avoir des écoulement de pus dans un premier temps. La maladie de Verneuil est majoritairement compatible avec une vie normale si elle n’est pas de forme sévère. Elle aurait une composante génétique pouvant sauter plusieurs générations.

Sa particularité est que le pus est du « pyo » appelé « Pseudomonas aeruginosa ». C’est un liquide épais voire jaunâtre composé d’un mélange de globules blancs altérés, de bactéries, de fibrine et de cellules mortes. Il peut avoir des conséquences chroniques voire graves sur la santé de la personne touchée.

Cette affection de la peau peut être associée à la maladie de Chron, à de l’acné, à une affection du cuir chevelu, etc.

Les symptômes de la maladie de Verneuil

Au cours des années, la maladie de Verneuil évolue vers des tuméfactions (augmentation du volume des tissus) et des infections sous-cutanées pouvant atteindre plusieurs centimètres de long et de large. A la disparition de l’épisode inflammatoire, cette maladie laisse des traces de cicatrisations hypertrophiques (trous dans la peau ou reliefs cutanés).

Cette maladie chronique se loge majoritairement dans les plis (aines, aisselles, etc) et dans les régions du corps où se trouvent une grande variété de glandes apocrines (glandes de sueur), ce qui la rend d’autant plus douloureuse. La première gêne est la douleur qu’elle engendre. Elle réduit la mobilité et la continuité d’une vie active.

Elle a tendance à toucher une plus grande majorité de femmes que d’hommes. Elle progresse lors de la trentaine pour se calmer à partir de la quarantaine, elle s’atténue voire disparait après la ménopause.

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Les causes de la maladie de Verneuil

La réelle cause de cette maladie récidivante est inconnue. Elle n’est pas causée par un manque d’hygiène. Elle serait liée à une occlusion du follicule où pousse le poil. Il est déconseillé de s’épiler et plutôt recommandé de se raser même si cette dernière solution présente des risques.

Comment soigner la maladie de Verneuil ?

Sous sa forme sévère, cette affection inflammatoire chronique peut devenir un vrai handicap et nécessite des interventions chirurgicales. Toutefois, il faut retenir que ce n’est pas une maladie infectieuse, c’est la raison pour laquelle la prise d’antibiotiques ne suffit pas et s’avère majoritairement inefficace. Le médecin peut prescrire des antidouleurs, le temps que la maladie disparaisse.

Vous ne souhaitez pas prendre d’anti-douleurs ? Pour combattre la souffrance, il existe plusieurs solutions dont la méditation qui apprend à gérer le mal. La respiration est une arme efficace pour atténuer toute douleur quand on sait bien s’en servir. Méditer peut offrir le bien-être et permet de retrouver une qualité de vie malgré cet épisode douloureux.

Méconnue du corps médical, la maladie de Verneuil toucherait en moyenne 1% de la population. Concernant trop peu d’individus ; on déplore un manque d’études pour combattre cette pathologie par des traitements médicamenteux efficaces à base d’une molécule adaptée. Toutefois, des essais cliniques ont démontré qu’un traitement par anti-inflammatoires TNFα (TNF alpha) pourrait être une solution sachant qu’il est très coûteux. On attend l’autorisation de sa mise sur le marché en Europe.

La personne atteinte de la maladie de Verneuil sous sa forme sévère peut bénéficier d’une prise en charge ALD (affection longue durée) hors liste car cette maladie peut entraîner un état pathologique invalidant.

 

Auteur de l’article : Ariane

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