Grossesse nerveuse

Nombreuses femmes présentent tous les symptômes d’une grossesse nerveuse : retard de règles, ventre lourd et gonflant pesant sur l’utérus, nausées, seins qui gonflent et douloureux, mal de ventre, absence de règles, prise de poids… Ces maux trahissent un phénomène somatique et psychique conduisant le corps et le mental à des perturbations hormonales impactant sur un dysfonctionnement féminin sur tous les plans. Est-ce le regret de ne pas avoir eu un nouvel enfant ou juste une manière de dire « stop » à cette possibilité de devenir maman à nouveau ? Le stress influe sous le sceau de la somatisation sur la femme semant inconsciemment un désordre mental et physique.

Découvrez pourquoi et comment ces femmes victimes de leurs dérèglements hormonaux réagissent ainsi en présentant toutes les caractéristiques d’une femme enceinte.

Pourquoi faire une grossesse nerveuse ?

Avoir un fort désir d’enfanter ou au contraire craindre d’être enceinte :  la femme peut être victime inconsciemment de ses envies ou démons. Majoritairement, la femme se confronte à ses envies d’avoir un bébé mais sans en prendre conscience. Quels sont ses leitmotiv ? Retenir l’homme qu’elle aime, vouloir sur le tard à nouveau devenir mère ou a-t-elle peur de redevenir maman ? 3 conditions très opposées au demeurant, il faut se l’avouer.

J’aurais rêvé avoir un nouvel enfant avec ce nouvel homme dans ma vie mais je n’étais pas accompagnée de la bonne personne. J’ai pris 18 kg en 1 an malgré moi. La ménopause est arrivée et je ne me reconnais plus. Cassandre

La grossesse nerveuse touche de plus en plus de femmes d’âge mûre. Vivre une ménopause est un passage complexe pour nombreuses d’entre elles surtout à l’heure actuelle où toutes les femmes restent jeunes dans leur esprit. Prendre conscience que la fertilité n’est plus en soi pour donner vie peut devenir compliqué chez certaines. Nombreuses femmes ont cette envie soudaine d’enfanter pour la dernière fois sentant l’âge avancer où la ménopause arrivera sans prévenir leur disant « stop » d’une manière irréversible.

Il est temps d’accepter d’endeuiller cette capacité à procréer et de s’évader vers la liberté d’être soi comme un ado arrivé à l’âge mature qui s’envole de chez ses parents. La sagesse arrive malgré soi, chacune d’entre nous devons l’accepter, c’est juste le cheminement du corps dans sa logique légitime et naturelle. En revanche, cette acceptation douloureuse doit être surmontée s’il le faut avec l’aide d’un professionnel. La femme franchit de nombreuses étapes dans sa vie pouvant la perturber : ses premières règles, être enceinte et enfin en dernier « dire au revoir » à sa capacité d’avoir à nouveau des enfants.

L’accompagnement vers ce nouveau stade peut être aidée d’un psychologue ou d’un médecin traitant.

La dépression « post-quarantaine » peut être un signe de ménopause mais aussi de non-acceptation face à la grossesse que toute femme ne pouvait jamais s’imaginer perdre côtoyant la cinquantaine. La femme est fragilisée à ce stade. Dépression en sourdine,  troubles du sommeil, troubles de l’humeur… sont l’oeuvre de la chute brutale des hormones. Néanmoins, au fil du temps, le corps se régule rapidement pour retrouver un bien-être intérieur et ramener chacune à son équilibre. Écouter son corps renaître et prendre de soin de soi est maître pour franchir ce nouveau tremplin de la vie. La femme est pleine de ressources !

Certaines pratiques peuvent aider les femmes en mal subissant la grossesse nerveuse : le yoga, la méditation, le mindfulness, le reiki, le taichi, la sophrologie ou aller consulter un naturopathe !

Blog sur le bien-être Yogimag

© Yogimag – 21-04-2020

https://www.parents.fr/envie-de-bebe/psycho/la-grossesse-nerveuse-79502