La voiture électrique est-elle si écologique ?

La grande proéccupation actuelle est de polluer le moins possible pour la sauvegarde de la planète. Les voitures fonctionnant à l’électricité font désormais partie des solutions écologiques. Mais la consommation d’électricité et leurs batteries sont-elles si respectueuses de l’environnement ? Dans la réalité, la voiture électrique est-elle si écologique que l’on veut bien nous le faire croire ?

Contrairement à un moteur thermique, la voiture électrique n’émet pas de CO2. Par contre, lors de sa conception elle émet énormément de gaz à effet de serre (CO2) en sus d’utiliser les énergies fossiles. Beaucoup plus qu’une voiture thermique… En effet, la fabrication des batteries s’avère particulièrement polluante. Elle contamine les eaux douces en matières toxiques, elle attaque la biodiversité, elle est toxique pour l’homme en sus d’être une pollution radioactive qui peut se déverser sur les terres agricoles.

Pour rentabiliser un véhicule électrique sur le plan écologique, il faut parcourir minimum 30 000 à 40 000 Kms soit 3 ans contrairement à une automobile thermique. Autant dire que le véhicule électrique n’est pas si écologique dans les premières années contrairement aux idées reçues.

Pour accentuer le potentiel écologique des véhicules électriques, il faut que l’électricité chargée à chaque “plein” n’émane pas d’énergies fossiles mais d’énergies renouvelables ou nucléaires exclusivement. Sans cela, ces nouveaux véhicules “écolo” ne seraient plus aussi écologiques qu’il est prétendu.

En fonction du volume du véhicule, ce dernier peut s’avérer plus polluant en modèle électrique qu’en version thermique. En effet, plus l’automobile pèse lourd, plus elle aura besoin d’une grosse batterie. Par conséquent, elle demandera plus d’émission en CO2 à sa fabrication.

Autre point qui pourrait ralentir la persuasion à investir dans un véhicule électrique : la durée de vie d’une batterie électrique est de 10 à 15 ans soit environ 1500 recharges. En effet, son temps de fonctionnement se mesure en nombre de charges/décharges. A-t-on assez de recul à cette heure ? Se pose alors le problème du recyclage de celles-ci jusqu’alors non abordé. Actuellement moins de 5% des batteries le sont. D’ici 2050, 50 millions de batteries seront en fin de vie. Serait-ce une nouvelle pollution d’un autre temps à venir ?

La fabrication de voitures électriques est-elle si respectueuse qu’on nous le fait croire ?

Nonobstant la fabrication des batteries extrêmement polluante, utiliser ce genre de véhicules émet des polluants à l’usage et par conséquent entache la qualité de l’air. Les automobiles électriques émettent plus de particules au freinage provenant des pneus au contact de la chaussée que les véhicules thermiques. L’extraction et le raffinage des métaux tels que le lithium, l’acier, l’aluminium, le cuivre, etc, sont particulièrement polluants. Les conditions de travail d’extraction et de conditionnement sont beaucoup moins médiatisées. Sont-ce des enfants dans les mines pour extraire ces métaux ? De surcroît, il est à noter que leur transport est un énième facteur polluant.

Une autre question à se poser est le coût d’un véhicule électrique. Il est largement supérieur à un modèle thermique. Il faut rentabiliser son investissement sachant qu’une batterie est donnée pour une durée de vie de 15 ans pour un parcours de 15 000 Kms/an. Pour les conducteurs qui dépassent les 30 000 kms annuels, l’électrique est-il toujours aussi rentable ?

Certains facteurs sont à prendre en compte pour éviter de réduire la durée de vie d’une batterie électrique :

  • une fréquence de chargement trop régulière
  • le temps d’immobilisation trop long
  • le climat (trop froid ou trop chaud)
  • la charge ultra-rapide trop puissante

Si toutes les conditions ne sont pas réunies, le conducteur devra remplacer plus rapidement sa batterie. Ne maitrisant pas le process du recyclage, est-il si écologique d’opter pour une voiture électrique ? Doit-on prévoir des décharges de batteries électriques dans lesquelles on viendrait puiser des pièces et métaux dont on aurait besoin pour en fabriquer d’autres ? Qu’adviendra-t-il des autres composants ? Encore une source supplémentaire de pollution ?

Dernier point, un court-circuit ou une surcharge peut provoquer un incendie sur les batteries électriques. Ce feu de métaux dégagera des fumées extrêmement toxiques. Ce dernier sujet relevant de la sécurité n’est pas à écarter.

Alors est-il toujours aussi valable d’investir dans un véhicule électrique à l’heure où de nouvelles énergies non-polluantes arrivent sur le marché pour les moteurs thermiques ? Est-ce la cause de l’arrêt de fabrication de véhicules électriques par certaines marques ?

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