Maladie d'Alzheimer : un nouveau responsable identifié par la science

La maladie d’Alzheimer est une maladie neurodégénérative. De nombreuses recherches tentent de trouver le responsable de cette maladie démentielle. Les scientifiques de Nature Aging ont identifié un nouveau « responsable » de la maladie d’Alzheimer : les microgliocytes. La découverte de ce coupable est un grand espoir face à ce fléau du 21ème siècle.

La maladie d’Alzheimer, c’est quoi ?

La maladie d’Alzheimer touche les fonctions cognitives. Elle se manifeste sous une forme de démence provoquant des troubles de la pensée, de la mémoire et du comportement. Évoluant lentement, Alzheimer s’aggrave au fil du temps. Le patient s’enfonce dans une perte de mémoire jusqu’à ne plus pouvoir interagir en société coupé de toute communication. Maladie incurable à ce jour, les traitements médicamenteux peuvent ralentir son évolution. Néanmoins, l’avancée scientifique donne de nouveaux espoirs pour avoir débusqué un nouveau responsable.

Identification des symptômes d’Alzheimer

Les symptômes d’Alzheimer sont nombreux. Le plus connu est la perte de mémoire qui s’amplifie avec le temps. La difficulté à trouver des solutions aux problèmes, l’incapacité à exécuter des tâches quotidiennes, la confusion avec un lieu ou le temps, les oublis, une baisse d’interaction avec les autres, le repli sur soi, des comportements inhabituels, les confusions, les injures, la non reconnaissance de son cercle familial, la violence… Tous ces symptômes sont des signaux de la maladie d’Alzheimer qui doivent éveiller les soupçons.

Blog bien-être et santé Yogimag
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Maladie d’Alzheimer : un nouveau responsable identifié par la science

Les microgliocytes sont des cellules immunitaires vitales au bon fonctionnement cérébral.
Elles proviennent de la moelle épinière. Elles permettent de former un tissu cicatriciel après une liaison cérébrale et d’éliminer les résidus après la mort cellulaire. De surcroit, elles contribuent à la réponse immunitaire du système nerveux central. Dans le cadre de la maladie d’Alzheimer, les microgliocytes sont à l’état inflammatoire élevé, elles passent du stade de « protecteur » au stade d' »agresseur ». Elles seraient potentiellement responsables d’Alzheimer dès lors qu’elles sont activées. A ce jour, les neuroscientifiques sont sous le sceau de deux hypothèses :

  • soit les microgliocytes sont responsables de la maladie
  • soit c’est la pathologie qui modifie le comportement de ces cellules

Le doute sur ces deux scénarios guide les scientifiques sur une nouvelle voie pour comprendre la dégénérescence neuronale de la maladie d’Alzheimer.

Une ouverture à de nouvelles méthodes thérapeutiques

1 – Arrêter l’état inflammatoire excessif en empêchant l’état pré-inflammatoire d’évoluer.

2 – Accélérer la protection neuronale et éliminer les déchets en excitant les microgliocytes protecteurs.

3 – Ralentir les actions des cellules nuisibles en ciblant les groupes de microgliocytes dangereux.

L’avancée de la recherche laisse penser que les neuroscientifiques sont sur la bonne voie pour découvrir des traitements curatifs efficaces pour lutter contre la maladie d’Alzheimer.

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