La personne non-binaire

Ne pas être femme et ne pas être homme, être une personne sans genre tout simplement, voici ce que recherche la personne non-binaire. Elle est ni “elle”, ni “lui”. Elle est “iel”, la contraction de “il” et “elle” prononcée YEL. L’individu se dit “agenre” et se veut hybride.

Qu’est-ce que la personne non-binaire ?

La non-binarité est un terme générique visant à disqualifier les personnes de genre telle la binarité informatique 1 ou 0. Oscillant entre le sexe masculin et le sexe féminin en fonction de ses envies, la personne non-binaire refuse d’être dans une case genrée. Elle est ni homme, ni femme ou les deux à la fois. Elle est Yel.

Nombreux souhaitent changer leur prénom pour emprunter un prénom mixte non genré comme Camille, Frédérique, Claude, Andréa, Charlie, Dominique, etc… De nombreux avocats se sont spécialisés dans le domaine. Ces individus ne souhaitent pas changer de sexe ni faire de transformation physique. Ils s’assument en non genrés. Ils refusent une identité féminine ou masculine.

La non-binarité : une nouvelle forme d’éducation positive ou négative pour l’être humain ?

Dans certains pays nordiques comme la Suède, les enfants sont en expérimentation à l’école. Ils sont éduqués dans la philosophie du non genré pour leur laisser le choix d’être en toute liberté. Une petite fille jouera librement aux jeux de garçons et vice versa. Un petit garçon peut mettre une robe pour aller à l’école. Il est constaté qu’à compter du collège, les cours de biologie ne traitent pas le sujet du sexe féminin et du sexe masculin. Ce dernier point pose le problème de l’éducation sexuelle et la reconnaissance de sa condition physique et organique.

En Norvège, les subventions étatiques concernant les études sur la théorie du genre ont été supprimées.

Certains pédopsychiatres dénoncent ce nouveau mode d’éducation car il influencerait les enfants dans le fait d’être non binaire. En effet, le non-genre peut être à l’origine de l’émergence d’une future problématique. L’enfant a besoin de repère : être de sexe masculin ou de sexe féminin. Je suis. Je créé mon équilibre et je me construis en sachant qui je suis. Les personnes non-binaires rencontreraient plus de problèmes à s’insérer économiquement. Elles auraient plus de difficultés relationnelles d’ordre familial ou dans leurs navigations sur le web. Elles consulteraient plus les psychologues, les sophrologues et psychiatres. (voir source)

Ces personnes de “troisième genre” présenteraient des fragilités relationnelles, psychologiques et économiques. Seraient-elles à l’origine d’une émersion d’un monde asexué et hybride ?

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