Mon enfant dit toujours "non", j'ai besoin de conseils et je craque !

Certains enfants paraissent avoir l’esprit de contrariété. Le refus est devenu automatique à vous pourrir la vie. Alors, pourquoi mon enfant dit toujours « non »? Vous craquez ? Vous avez besoin de conseils ? Nos chers chérubins vont être dévoilés avec cet article sur la psychologie du blog Yogimag !

Quoi que vous fassiez, votre enfant est dans le refus. Cette attitude usante et étonnante est incompréhensive pour nombreux parents jusqu’à provoquer la rupture du couple s’il n’est pas en adéquation quant à l’éducation d’un enfant.

Pourquoi mon enfant dit toujours « non », je craque !?

  • Tu veux manger ? NON !
  • Tu veux te promener ? NON !
  • Vas au bain ! NON !
  • Stop la télé ? NON !
  • Tu veux aller à la piscine ? Toujours la même réponse.

L’esprit d’opposition des enfants est frustrant pour les parents. Mais il faut savoir qu’entre l’âge de 1 et 3 ans, l’enfant teste ses parents pour cerner leurs limites. Il a compris dès sa quasi naissance que ce mot de trois lettres « N-O-N » avait un certain pouvoir. Il vous teste dès son premier souffle ! Eh oui !!!! Il est intelligent ce cher petit être tout mignon paraissant hyper innocent.

Avant d’être en capacité de le prononcer, peut-être pleurait-il ou faisait-il des caprices pour être déjà dans l’opposition sans que vous vous en aperceviez… Dès sa naissance, le bébé sait s’imposer, c’est un petit malin aux yeux d’ange qui sait en jouer.

Jusqu’à l’âge de 4 ans, l’enfant est centré sur lui-même. Il n’a pas de place pour les autres, il se construit. Donc le NON est son arme pour se protéger ! 🥰

Les raisons du NON de l’enfant : j’ai besoin de comprendre

Votre petit peut avoir plusieurs raisons d’être dans le refus. Peut-être se sent-il incapable de faire ce que vous lui demandez ou a-t-il peur de l’échec ou de l’inconnu… Atteindre son estime de lui peut engendrer des frustrations à vie. Le laisser se développer personnellement et prendre confiance en lui quand il se sent prêt est important. Certains enfants sont toujours partants comme des vainqueurs. D’autres, moins sûrs d’eux, se réfugient dans le refus pour mieux se protéger. Vos enfants n’ont pas forcément votre caractère, gardez cela omniprésent à l’esprit.

Les limites : une arme pour arrêter son opposition

Le refus peut aussi être une technique pour attirer votre attention coûte que coûte même si ça finit par une scène punitive. Toutefois ! Certains jouent de vous. Pour lui, « dire non » est une manière de vous provoquer et de tester vos limites. Vous gardez le sourire ? Peut-être faudrait-il lui faire comprendre que c’est le refus de trop afin qu’il intègre vos limites. Le faire dès son plus jeune âge, c’est le préparer pour l’avenir notamment sur le plan professionnel et sociétal. L’autorité des parents est un acte d’amour. Ca le rassure, il se sent protégé. Donnez-lui des limites, il vous aimera toujours plus en retour. En vous voyant solide, il prend lui-même de l’assurance. Son côté rebelle s’éteindra rapidement.

Un enfant est un être unique. son opposition systématique est une manière de s’affirmer. « Je suis donc j’existe ». En étant dans le refus, il teste sa puissance en apprenant les limites qu’il ne peut pas dépasser. Aimer son enfant, c’est lui inculquer la vie en société avec ses limites. La première société d’apprentissage est son noyau familial. Ca lui permettra de prendre position dans la hiérarchie en société ado ou à l’âge adulte en fonction du niveau qu’il souhaite avoir. C’est aux parents d’inculquer les vraies valeurs pour que l’enfant soit préparé au futur.

Conseils pour détourner le refus de votre enfant pour qu’il finisse par acquiescer naturellement en se construisant en toute autonomie

Certaines petites têtes dures peuvent jouer de vous. Il est temps de reprendre de la fermeté en usant de la diplomatie. Peut-être prendra-t-il plaisir à avoir de l’autonomie pour avoir confiance en lui ?

  • Le récompenser avec la condition « quand » : quand tu te seras mis en pyjamas, tu pourras jouer en attendant que je fasse le repas. Oh surprise ! Le mot JOUER lui parle, il va vite se mettre en tenue de nuit.
  • Faire de la psychologie positive avec l’enfant, c’est juste du bon sens : quand l’enfant s’exécute, dites-lui que c’est bien. Il n’attend que ça : vous voir satisfait de lui. Ca lui fait du bien et ça le motive à recommencer.
  • Devancer vos demandes en prévention : « dans 10 minutes, il faudra éteindre ton dessin animé pour venir manger ». L’enfant est averti et décompte le temps de plaisir dans sa tête pour passer à autre chose imposé par ses parents.
  • Lui proposer de faire un choix pour qu’il réponde à votre demande : « tu veux le pyjama bleu ou le gris ? » Cette alternative le fait grandir. Il se sent grand et responsable. Il comprend que vous êtes à l’écoute dans la collaboration. C’est un moyen de s’affirmer sans pression parentale.

Ce qu’il faut éviter

  • Le contraindre et vous énerver casse l’enfant. Ca lui envoie de mauvais messages comportementaux.
  • L’acheter : « si tu es sage dans le magasin, tu auras droit à un jouet ». Surtout pas, il saura vous manipuler comprenant votre stratagème. Restez ferme face à une demande. Si vous lâchez, il aura compris que vous craquez. Il recommencera à votre grand désespoir.
  • Enfin, n’oubliez pas que votre enfant est un être unique et qu’il a son propre caractère. Son mode de fonctionnement n’est pas le vôtre. En conséquence, il faut composer avec ce dernier facteur.

Élever un enfant est du bon sens. Il n’y a pas de mauvais ou bon enfant, il devient ce que vous en faites en terme d’éducation. Vous l’aimez ? Construisez-le. 🥰