Le wokisme souhaiterait introduire l’éducation de la sexualité à l’école dès la maternelle. Les pédopsychiatres hurlent à cette idée. Selon l’article L.312-16, désormais « une information et une éducation à la sexualité sont dispensées dans les écoles, les collèges et les lycées à raison d’au moins 3 séances annuelles et par groupes d’âges homogènes« . Mais alors, pourquoi, comment et quand faut-il parler de sexe aux enfants ? Est-ce de la responsabilité des parents ? L’éducation nationale doit-elle s’insérer dans cette éducation ?
Quand échanger sur la sexualité avec les enfants ?
Selon les pédopsychiatres, il n’est pas nécessaire d’échanger sur la sexualité si l’enfant n’est pas demandeur. A chaque âge correspondent certaines questions. C’est aux parents d’éduquer leur enfant sur le sujet de la sexualité dès leurs premières interrogations. En effet, les parents leur expliquent naturellement dès leur plus jeune âge que les filles ont un sexe différent des garçons. Souvent, ils emploient des petits mots mignons pour surnommer leur sexe et les mettre à l’aise par protection de leur pudeur.
A cet effet, la mode du « YEL » relevant du wokisme est en train de s’essouffler dans les pays nordiques et aux Etats-Unis suite aux alertes lancées par les pédopsychiatres. En effet, la non-binarité fait trop de dégâts sur les jeunes générations. Elle déclencherait des troubles psychiatriques et comportementaux chez les jeunes générations déjà bien assez angoissées par leur éco-anxiété juvénile.
Il n’est pas bon de forcer et de devancer les questions sur la sexualité des enfants. Ils savent exprimer leurs interrogations dès qu’ils sont prêts. Leur imposer ce thème est irrespectueux et peut les indisposer voire les choquer car ils n’auront pas envie d’en parler à telle ou telle période de leur croissance. Ca peut être lié à une certaine pudeur, un manque de maturité, une volonté de garder son insouciance infantile ou un refus total parce qu’il n’est pas prêt…
Comment parler de sexualité avec les enfants ?
Certains parents diront la vérité sur leur conception, d’autres imageront pour sauvegarder leur insouciance. L’éducation sexuelle à l’école fait brandir le bâton des professionnels de la santé. Nombreux jugent que ce n’est pas le rôle de l’éducation nationale. Parler de sexe aux enfants est du ressort du cercle familial. Qui de mieux que la mère ou le père est le mieux placé pour avancer sur le thème de la sexualité avec ses enfants dont il connait leurs sensibilités et leurs caractères. Seuls les parents sauront utiliser les mots adaptés à chacun selon leur âge.
L’école n’est pas le lieu pour parler de sexe aux enfants. Si l’enfant désire en savoir plus et que le parent est mal à l’aise, il peut faire appel à un professionnel comme un psychologue, un médecin ou encore un pédopsychiatre qui sont formés pour communiquer sur ce sujet avec lui. Ces derniers échangent avec l’enfant avec des mots justes en s’adaptant à la personnalité du jeune. La sexualité n’est pas un thème de groupe que l’on impose aux jeunes générations.
Pourquoi faut-il parler de la sexualité aux enfants ?
Néanmoins, il est recommandé que les parents parlent de la sexualité avec leurs enfants. En effet, il faut expliquer ce qu’est le sexe d’un enfant, donner des bases comportementales de respect, transmettre que le sexe n’est pas l’amour, etc… La sexualité fait partie de l’éducation incombée aux géniteurs. Seuls les parents et le corps thérapeutique ou médical sauront parler de la sexualité aux enfants.
En conclusion, parler de sexualité à l’école est abject pour les professionnels de la santé et pour de trop nombreux parents qui commencent à voir rouge dans cette emprise de l’éducation nationale sur leur rôle.