Le quiet quitting : la démission silencieuse

Le « quiet quitting » : la démission silencieuse

La nouvelle tendance est de « démissionner » d’une manière silencieuse du à un manque de considération de sa hiérarchie. Le « quiet quitting » ou la « démission silencieuse » est la résurgence des nombreux confinements où chacun a appris à s’écouter et à sortir de la pression professionnelle. Les confinements ont déformaté l’implication au travail. Chefs d’entreprise, recruteurs sont particulièrement inquiets devant ce phénomène qui prend de l’ampleur.

Qu’est-ce que le « quiet quitting » ?

Le quiet quitting est une façon de travailler sans contrainte ni aucune pression. L’heure est au bien-être avant tout. Fini d’être pressé comme un citron par son boulot pour terminer en burn-out. Désormais les collaborateurs privilégient leur vie privée et réclament une qualité de vie professionnelle. Les jeunes générations sont les plus actives face à cette démission à vouloir s’investir sans reconnaissance. A l’heure où les Etats-Unis vivent la « grande démission« , la France les suit de près. C’est d’autant plus inquiétant qu’il y a pénurie de postulants et que l’inflation nous talonne.

Le quiet quitting : une forme de prise de contrôle de sa vie

Les français ne souhaitent plus s’impliquer dans leur vie professionnelle coûte que coûte. Ils éprouvent une baisse de motivation et ne veulent plus s’investir corps et âme dans leur travail sans gratitude. Cette vague de désengagement professionnel est très inquiétante. Tous les niveaux de hiérarchie sont touchés par ce phénomène des salariés aux cadres supérieurs. D’après le rapport GALLUP 2022, plus 80% des salariés ne se sentent plus engagés dans leurs fonctions professionnelles. C’est une tragédie et une grande menace pour le monde du travail.

Il y a eu trop d’abus notamment pour certains collaborateurs contraints de répondre aux mails et aux appels jusque tard le soir ou le week-end. Des promesses de promotion qui ne concrétisent jamais. des heures sup’ jamais rémunérées, etc.. Est-ce le revers de la médaille d’entreprises manquant de respect à l’égard de leurs salariés ?

Comment éviter le phénomène de quiet quitting ?

Aujourd’hui, le collaborateur demande de la reconnaissance au travail plus que d’avoir une augmentation de sa rémunération. Il demande à être pris en compte à part entière. Le salarié souhaite échanger avec son supérieur, il ne veut plus être considéré comme un numéro, il aimerait être pris en considération et avoir de l’empathie et la confiance de sa Direction.

Il veut privilégier la qualité à la quantité. Il veut des vraies relations humaines dans le cadre de ses fonctions. Il souhaite que son manager l’appelle pour savoir comment il va et non pas qu’en cas de problème. Le quick management est révolu.

Il en va de la santé mentale du travailleur. Contrairement à ce que l’on peut penser, les salariés sont d’une grande disponibilité en télétravail. Leur ordinateur reste allumé 12 heures. Ils sont à l’affut de moindre mail qui tombe quelle que soit l’heure.

Les employeurs doivent rapidement réviser leur méthode managériale. On parle toujours de famille privée mais le professionnel est aussi une grande famille. Faire un point avec son équipe et chaque collaborateur, proposer des perspectives d’évolution ou de formation, écouter les suggestions et idées de chacun pour améliorer le développement de l’entreprise sur tous les plans sont des axes stratégiques pour combattre le quiet quitting.

Les échanges francs et loyaux sont une orientation managériale qui pourrait calmer l’effet du quiet quitting. Cette attitude dans le management permettrait d’assoir la pérennité d’une société dans son ensemble. Créer un climat de confiance dans la communication interne descendante et ascendante est source de motivation pour l’ensemble des équipes.

Autant de solutions humaines, relationnelles et professionnelles qui permettraient de stopper la grande démission silencieuse.

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Auteur de l’article : Ariane

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