Changements d’humeur, bouffées de chaleur, troubles du sommeil, douleurs psychiques ou physiques… La ménopause est un vrai fléau pour nombreuses femmes. Ce tournant de la vie est souvent négligé et pris à la légère par le corps médical pour être une phase normale de l’évolution du métabolisme féminin. Désormais, c’est la fin du tabou de la ménopause pour être prochainement pris en compte par l’État.
Un rapport qui en dit long…
Suite au rapport édité par le médecin rhumatologue Stéphanie Rist, le gouvernement a décidé de proposer une consultation dédiée aux femmes manifestant les premiers signes de la ménopause. En effet, les gynécologues et les sages-femmes auront pour mission d’accompagner les femmes afin de répondre à toutes leurs questions.
La ménopause, la fin d’un sujet tabou
La ménopause peut être un vrai bouleversement dans la vie d’une femme. Le métabolisme et son état d’esprit sont souvent touchés par ce changement radical mettant fin à sa capacité de procréation. Les menstruations s’arrêtent progressivement. Certaines l’acceptent, d’autres ont du mal à franchir cette étape. Être ménopausée peut être signe de troubles de l’humeur. En effet, la femme peut devenir irascible, fatiguée, se sentir inutile, pleurer voire entrer dans une forme de dépression nerveuse. Tous ces symptômes sont les facteurs annonciateurs de la ménopause.
De surcroit, le corps se métamorphose pouvant prendre du poids sans raison apparente bien que n’ayant pas changé les habitudes de vie. Les nuits deviennent agitées jusqu’à avoir des insomnies. Il faut savoir que les troubles du sommeil sont des éléments déclencheurs de perturbations du mental et du métabolisme. Par ailleurs, certaines femmes ressentent des douleurs articulaires ou une accentuation des rhumatismes. D’autres font l’objet de sécheresse vaginale voire n’ont plus de désir sexuel détériorant leur relation de couple.
Désormais, la ménopause n’est plus un sujet tabou, elle est enfin prise en compte pour être un réel changement voire un facteur perturbant dans la vie d’une femme. En effet, l’État a décidé de la prendre en charge afin d’accompagner chaque femme dans ce changement radical.
Le traitement de substitution (THS) mis en avant pour vivre mieux
Le traitement de substitution de la ménopause est à la « UNE » ! En effet, trop peu de femmes en bénéficient. Compensant le déficit d’oestrogènes et de progestérone, il permet récupérer la forme mentale et la condition physique. Néanmoins en cas d’AVC, cette prise en charge de la ménopause avec le THS est proscrit, il faut le savoir.
