Des tueurs à gage de plus en plus jeunes : les shooters, assassinent de sang froid pour quelques billets. Exécuteurs du crime organisé, ces jeunes tuent de manière naturelle en reprenant le cours de leur vie comme si rien ne s’était passé. A leurs yeux, tuer est un acte normal et sans gravité jusqu’à prendre en photo leur victime pour garantir au commanditaire qu’ils ont bien respecté leur contrat.
Les tueurs à gage de plus en plus jeunes est un phénomène de société alarmant
Recrutés via les réseaux sociaux ou dans les cités, les tueurs à gage sont de plus en plus jeunes. Est-ce parce qu’ils se contentent de quelques billets ? Sont-ils plus maniables qu’un adulte ? Ces shooteurs de la mort ont-ils besoin de prouver leur virilité ? Ces ados tueurs ont-ils trop joué aux jeux vidéos de tueries au point que passer à l’acte les indiffère ? Ont-ils envie de reproduire en vrai ce qu’ils vivent dans leurs jeux ? Sont-ils en marge de la société ? L’éducation des parents a-t-elle été absente ou ratée ? Sont-ils des drogués dépendants ? Ont-ils besoin d’argent au point de « buter » ? Les confinements à répétition leur ont-ils déclenché des troubles psychiques ou encore leur ont-ils fait perdre tout repère ?
Toujours est-il que désormais, la violence émane des plus jeunes enrôlés.
Les nouveaux « microbes » ?
Ces enfants mineurs surnommés « microbes » en Afrique sont d’anciens enfants soldats addicts à la violence et dépourvus de toute morale pour détrousser et prendre la vie de leurs victimes. Ils agissent en bande organisée et sont armés de machettes en n’hésitant pas à exécuter leur proie. Souvent sous l’emprise de la drogue lors de leur enrôlement en tant que soldats dès l’âge de 10 ans, ces microbes tueurs sont exempts de toute notion de la valeur humaine. Malgré des tentatives de réinsertion, ces enfants tueurs récidivent. Bien que le mouvement soit différent mais très proche de celui des mises à exécution par les ados en France, ces ados flingueurs sont-ils désormais récupérables ?
Les shooters : des tueurs ado missionnés
Les shooters sont en dehors de la réalité. Ils tirent ou poignardent sans affect. L’acte de tuer est rapide et sans émotion. Ils n’ont qu’une idée en tête : exécuter la mission. Plus vite c’est fait, mieux c’est. Leur geste est grave et condamnable. L’assassinat leur parait comme une normalité, ils sont prêts à recommencer bien souvent maqués. Ils exécutent sans se poser de question comme des robots programmés.
N’ayant peut-être pas conscience qu’ils ont enlevé la vie, sont-ils fragiles au point qu’ils se sont laissés embrigader ? N’ayant plus rien à perdre, peut-être savent-ils que leurs jours peuvent être comptés ? D’après plusieurs comportementalistes, ces ados savent qu’ils mourront jeunes. En tout cas, ils sont l’auteur d’une atteinte volontaire à la vie.
Le gouvernement est actuellement en réflexion pour faire appliquer la législation des adultes aux adolescents dans le cadre du crime. L’assassinat est un acte gravissime et inexcusable quel que soit l’âge. Ces jeunes tueurs risquent les assises avec un minimum de 30 ans de réclusion criminelle voire à vie.