Covid-19 : témoignage d'une personne atteinte du coronavirus

Covid-19 : témoignage d’une personne atteinte du coronavirus

Où et quand ai-je été contaminée par le Covid-19, je ne peux le savoir. En tout cas une chose est sûre c’est que les premiers symptômes du coronavirus sont apparus en janvier 2020. Loin de penser que j’étais atteinte par ce virus, j’ai continué à suivre mon chemin…

Depuis des années, j’avais toujours dans mon sac à main du gel désinfectant par réflexe. L’hygiène est première me concernant, je l’ai inculquée à mes enfants. Chef d’entreprise, je n’avais d’autre choix que de rester aux rênes de mon entreprise malgré les manifestations qui s’accumulaient mois après mois.

Janvier 2020 : perte de goût

Je pris conscience la troisième semaine de janvier que j’avais perdu le goût depuis plusieurs jours. Difficile sur les eaux minérales, je m’aperçus que je n’arrivais plus à dissocier la saveur de chacune d’entre elles notamment en buvant une eau que je détestais et dont je ne ressentais plus le goût. C’est à la suite de cette prise de conscience que je compris que je n’avais quasi plus aucun goût même concernant les aliments.

Février 2020 : toux et perte d’odorat

Deuxième semaine de février, je commence à toussoter. Cette petite toux sèche latente durera plus de 4 semaines. S’en est suivi la perte d’odorat. J’ai mis ces symptômes sur le compte de la cigarette commençant à m’inquiéter. En réalité, fumer n’était pas la cause mais sans doute le covid 19 qui s’était installé en moi en déduction de ce que les scientifiques allaient nous apprendre les semaines à venir. Toutefois, je le rappelle « fumer tue », arrêtez au plus vite ou ne commencez jamais, restez libres.

Mars 2020 : maux de tête et épuisement

12 mars 2020 : mise en confinement pour cause de Covid 19 en France. Cette date est historique.

A compter de la troisième semaine de ce mois, une grande fatigue m’envahit subitement. J’ai mis cet état d’épuisement sur le compte d’un excès de travail n’ayant plus de notion de week-end. Jour après jour, j’avais de plus en plus de mal à me lever du lit faisant penser à un état de burn-out pointant le bout de son nez. Allongée, épuisée et de nature fataliste, je me suis souvenue de l’expression « mourir de fatigue » jusqu’à me dire que si mourir de fatigue prenait son sens strict, ce décès serait doux. J’ai écouté mon corps en me levant quand il me le permettait tout en continuant à exercer mes fonctions et à satisfaire mes clients en décalant les horaires. Sont venues s’ajouter quotidiennement des migraines puissantes aux environs de 16h que j’enrayais tout simplement en prenant un cachet de paracétamol à chaque céphalée. Un seul par jour suffisait pour calmer la douleur. Ces maux de tête et cette grande fatigue ont duré 7 jours puis ont disparu subitement. Ai-je fait de la température ? Je n’ai pas eu le réflexe de la contrôler bien que me sentant fébrile. Le 8ème jour, je me suis levée en pleine forme.

Avril 2020 : diarrhées et guérison

En début de mois, j’ai eu un dérèglement digestif avec des diarrhées qui ont duré cinq jours. Elles sont passées d’elles-mêmes sans médicament. J’ai juste reconstruit ma flore intestinale avec des probiotiques sur le conseil de mon pharmacien. Tout est rentré dans l’ordre naturellement. Troisième semaine, le goût est revenu à tel point que je redécouvrais la saveur de nombreux aliments. L’odorat s’est à nouveau réveillé amplifiant certaines odeurs jusqu’à me dégoûter pour certaines d’entre elles. Je me souviens de cet épisode « poulet cuit à la vapeur » où il m’était impossible de le manger faute d’une odeur que je trouvais répulsive !

Depuis, je n’ai plus aucun symptôme et j’ai retrouvé la santé. Il est probable que j’ai fait l’objet de nombreux symptômes cliniques du COVID-19. Restant vigilante quant à chaque manifestation, je n’ai pas jugé bon de contacter le médecin puisque chaque signe apparaissant s’éteignait après quelques jours de patience. Les scientifiques nous dévoilaient semaines après semaines, les divers symptômes constatés sur les patients. Il est bien évident que les gestes barrières notamment le masque était impossible puisqu’il y avait pénurie de masques en France. Toutefois, le lavage des mains et l’application de gel hydroalcoolique était un automatisme. Réclamer un dépistage Covid 19 ? Il n’y avait pas assez de tests pour la population, inutile d’essayer, ils sont réservés aux cas présentant des formes de coronavirus graves.

Mon épisode Covid aura duré 4 mois

A cette heure, certains prétendent que seulement 6%  de la population a été touchée par le coronavirus, d’autres affirment que plus de 50% d’individus l’ont contracté. Pour l’heure, personne ne sait. Toutefois, nombreux cas non recensés comme le mien me font pencher vers la balance des « plus de 50% ».

Malgré ces périodes désagréables et épuisantes, j’ai continué à gérer ma société et je vais très bien. Étant isolée et en confinement, j’ai souhaité rester proche de mes clients pour répondre à leurs attentes et les satisfaire en faisant du télé-travail.

Désormais, les masques sont accessibles, alors n’oubliez pas les mesures de précaution vitales, les « 3M » : Masque, Mains, 1 Mètre de distanciation ! Namasté.

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 © Plurialis yogimag – 04-06-2020

Auteur de l’article : Ariane

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