Les marketplace abusent les boutiques en ligne et les internautes

Les marketplace abusent les boutiques en ligne et les internautes !

Comment certaines marketplace abusent les boutiques en ligne et les internautes ! Rien ne les arrête. Devenir les maîtres du web est leur seul objectif quelles que soient leurs stratégies et pratiques. Boutiques web, consommateurs internet, personne n’échappe à ces mega machines e-commerçantes à broyer. Découvrez les coulisses cachées de ces géants du web qui ne reculent devant rien pour gouverner le commerce sur internet.

Emprise sur les sites commerçants et les acheteurs, mensonges, abus de pouvoir, pression… Certains géants du web trompent tout le monde pour régner en maître sur internet.

Comment fonctionne une marketplace avec ses boutiques en ligne et ses internautes ?

La marketplace, mot anglophone voulant dire place de marché, se veut être l’intermédiaire entre les boutiques en ligne et les consommateurs internet. Découvrez les coulisses de ces grands mentors !

Le e-commerçant devient partenaire de cette plate-forme web moyennant un forfait mensuel et un taux reversé sur les ventes pouvant aller au-delà de 35% en fonction des market groupés et de son domaine d’activité. Cette solution permet de développer le chiffre d’affaires des vendeurs tout en offrant une visibilité. Elle peut aussi être un tremplin pour le lancement d’un produit.

L’avantage pour l’acheteur est que ces plate-formes de vente sur internet proposent un grand choix de produits parmi une sélection d’articles incomparable. Attention à leur provenance pour éviter les surprises à la réception du colis, mieux vaut éviter les démarches de retour de marchandise : le parcours du combattant commence.

Face à cette stratégie réunissant boutiques et internautes sur une même plateforme, l’explosion de certains géants d’internet leur ont permis de régner en maître. Ils se permettent désormais de nombreux abus et mensonges aux dommages des e-commerçants mais aussi des e-consommateurs.

Pourquoi les marketplace abusent les boutiques en ligne et les internautes ?

Au fil des décennies, ces marketplace ont envahi les moteurs de recherche de google insidieusement. Elles se sont nourries des titres de produits et de leurs descriptions saisis par les vendeurs pour envahir la toile du web sur tous les termes de recherche. Les acheteurs leur ont donné du pouvoir sans le savoir avec leurs clics pour accéder aux articles. Bernés, boutiques et consommateurs ont été deux puissants moteurs pour offrir à ces géants des places en or sur internet et créer leur e-réputation.

Attention aux sirènes de la tentation, il est temps de lever le voile sur les pratiques peu recommandables de ces monstres puissants. Les plateformes commerciales se portant garantes de la satisfaction de chaque consommateur n’hésitent pas à mettre sous pression chaque boutique. Le burn-out des boutiques web entrera-t-il dans l’histoire des nouvelles pathologies de ce siècle ?

Les abus des marketplace pour l’acheteur (psychologique et financier)

Elles ont créé la dépendance de l’internaute par des réflexes mentaux inconscients. Ce même internaute se veut indépendant ? Il est devenu dépendant et s’est emprisonné dans les griffes de ces plateformes. D’une manière très sournoise, sa carte bancaire est mémorisée dès son premier achat sans qu’il ait donné son accord. Les acheteurs sont conditionnés mentalement par des logos, slogans, publicités, visuels, sms et mails tous plus séduisants les uns que les autres. Le consommateur est tracé à chacune de ses visites. Les marketplace suivent son évolution, ses nouveaux besoins, ses heures de connection etc pour lui proposer des produits adaptés à ses heures. L’internaute est pris dans les mailles du filet. Tout est construit de manière à conditionner son cerveau proche de l’endoctrinement des plus grandes sectes.

Sur le plan financier, l’acheteur n’a pas conscience qu’il paie la commission de la marketplace, le prix du produit et des « soit disant » frais de port offerts. En conclusion, l’internaute paie son produit plus cher que s’il l’avait acheté en direct sur le site du vendeur ! Les frais de port offerts sont juste une manière de verrouiller le client croyant faire une bonne affaire.

En commandant sur de nombreuses places de marché, il faut oublier l’idée d’avoir un interlocuteur en ligne, la majorité n’ont pas de numéro de téléphone pour les joindre. Rencontrer un souci ou être face à un litige peut vite devenir le parcours du combattant si l’acheteur n’entre pas dans les « starting blocks » de ses questions/réponses. Envoyer un mail parait tout aussi complexe que l’appel téléphonique.

Les abus des géants du web pour les vendeurs

Les marketplace séduisent par leur potentiel à développer les ventes de toute entreprise. Elles enrôlent chaque vendeur par l’appât du gain créant sa dépendance. Ayant pris la main sur internet depuis plusieurs décennies et régnant en leader sur la toile du web, certaines plateformes se prêtent à de nombreux abus côté commerçants réputés « partenaires ». Nonobstant leurs dires, elles n’hésitent pas à faire de la publicité payante sur le nom de leurs propres boutiques commerçantes ! Leur souhait serait-il de vouloir les étouffer pour mieux les assassiner ? Elles révisent les contrats commerciaux unilatéralement, modifient ou ajoutent des clauses à leur profit, imposent des règles inflexibles aux commerçants.

Elles sanctionnent dès qu’il y a un litige et se permettent de juger chaque transaction poussant la boutique en ligne à externaliser ses stocks dans les entrepôts de la marketplace pour éviter toute pénalité. La plate-forme a réussi son coup de maître : « manger » son hôte partenaire. Devant ce constat, n’est-il pas temps de se poser la question à savoir si l’intégralité du commerce planétaire ne tombera pas entre les mains de ces vampires du binaire ? Il est temps d’agir.

Devant de nombreux abus, la DGGCCRF (Direction Générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) a commencé à se pencher sur les excès de ces géants du web qui se font passer au vu des internautes pour des anges gardiens de leurs achats. Les boutiques en ligne sont devenues prisonnières de la dictature de ces monstres du web. (1)

Les abus des plateformes commerçantes sur leurs salariés

Les salariés travaillant au sein de ces plateformes tiennent une cadence infernale jusqu’à subir des fouilles au corps (2). Les livreurs qui doivent livrer pour « hier » sont souvent à vélo risquant leur vie pour tenir leurs engagements. Les camionnettes roulent trop vite pour respecter les temps. Les marketplace ont créé la vente livrée en 1 heure ou 12 heures devenue existentielle. Il faut mettre un frein à tout cela.

Doit-on continuer à cautionner ce manque de respect, les risques que cela représente et toutes les conséquences dramatiques tant sur le plan humain qu’économique que l’on devine aisément ?

Comment les marketplace recrutent les sites commerçants et les acheteurs d’une manière abusive ?

Les marketplace abusent les boutiques en ligne et les internautes

Publicité mensongère, fausse information ou annonce payante, les marketplace sont prêtes à tout. Pour certaines, elles repèrent le nom d’une boutique en ligne de notoriété qu’elles souhaitent recruter absolument en lui vendant les nombreux avantages à commercialiser ses produits sur sa plate-forme. C’est une démarche commerciale saine mais !

Dans le cas d’un refus à répétition de la boutique, certaines plateformes passent à un comportement agressif et condamnable juridiquement. Elles se permettent de diffuser des annonces payantes stipulant le nom du la boutique en ligne sans aucune autorisation afin de la mettre sous pression pour céder à ses caprices. Nom déposé à l’Inpi ou pas, elles se croient au-dessus de tout. Pire ! Elles trompent l’internaute lui faisant croire qu’il trouvera les produits de cette boutique sur sa plate-forme ! L’acheteur arrivé sur la marketplace s’aperçoit que le nom de sa boutique n’existe pas. Ce géant du web tente tout simplement de détourner les clients de cet e-commerçant. La boutique en ligne est abusée et le consommateur trompé. Sont-ce les nouveaux bandits des 4 chemins rencontrés jadis non pas sur internet mais sur les routes au moyen-âge ?

Pratique machiavélique, détournement de clients, utilisation de nom de marque déposé sans autorisation, annonce abusive et trompeuse pour le consommateur, rien n’arrête ces machines du web. Le respect des clients et des commerçants n’existe pas, seul l’appel du chiffre d’affaires dicte leur conduite tel des mantes religieuses.

Quels dangers de continuer à commander sur les marketplace pour les boutiques en ligne et les internautes ?

Vendeurs comme acheteurs, il est temps de réagir et de déserter ces marketplace ! Elles se sont alimentées de toutes les fiches produits enregistrées pour connaître les fournisseurs et leur lieu de fabrication pour créer à leur tour, leurs propres produits de consommation. Il n’est pas interdit de penser qu’elles étoufferont une majorité de boutiques en ligne et de produits innovants. Elles deviendront monopole dans leur domaine ou oligopole tout au pire. Poussé à l’extrême, la diversité des sites en ligne n’existera plus.

A l’heure où l’on se bat pour retrouver des commerces de proximité face aux grands de la GMS (grandes et moyennes petites surfaces) ; pour les boutiques indépendantes en ligne (petites ou grosses structures), il en est de même face aux géants du web. Il est temps de réagir en les boycottant : acheteurs et vendeurs.

Toutes ces raisons qui justifient que notre boutique de yoga n’a pas cédé aux sirènes de la tentation même sous pression. Plusieurs années que nous avions prédit que les plateformes engloutiraient les boutiques en ligne. Nous avons souhaité garder notre unicité, respecter nos clients et nous exprimer sur ce sujet qui nous parait important étant victime du comportement de l’un de ces monstres. Nous tenons à préciser à cette date :

Yogimag ne travaille avec aucune plateforme de distribution ni marketplace – Toute information, publicité ou annonce nommant « Yogimag » est mensongère.

Boutique de Yoga
Yogimag, votre boutique de yoga, le spécialiste en accessoires yoga et tapis de yoga depuis 2007

(1) Lire l’article Capital

(2) Lire l’article RTL

© Plurialis Yogimag – 09-03-2020

Auteur de l’article : Ariane

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