Les éoliennes sont-elles écologiques ?

Les parcs éoliens terrestres et offshore poussent comme des champignons. Ils se propagent comme les algues sargasses sous le sceau d’une énergie « verte ». Nonobstant les dangers pour les espèces humaines et animales qu’ils représentent, une autre question se pose : les éoliennes sont-elles écologiques ?

Les éoliennes sont-elles si éco-durables que l’on veut nous le faire croire ?

Outre leurs pollutions esthétique, sonore et lumineuse, les éoliennes sont-elles des polluants dissimulés sous le prétexte d’une énergie prétendue eco-durable ?

Les fondations de la construction d’une éolienne demande 1500 tonnes de béton et 25 à 50 tonnes d’armature en acier en sous-sol. La composition de son ossature de base contient les plus grands polluants : l’acier et le béton ! Par effet de ricoché, son installation présente des risques de contamination évidents pour la nappe phréatique.

Les rotors des éoliennes ont besoin d’un lubrifiant synthétique de type sh 320 et carter cy wm 320. Ces huiles de refroidissement chimiques hautement toxiques sont difficilement biodégradables. Dans les faits, les aérogénérateurs en consomment de 400 à 1000 litres suivant le modèle. Cette pollution s’envole au gré du vent pour contaminer les champs et l’eau avoisinants.

Au fil de leur érosion, les pales fabriquées à partir de résines composites, fibres de verre ou de carbone, de résines polyester et d’époxy libèrent des micro particules. Elles s’envolent à leur tour venant polluer l’environnement.

Un autre facteur polluant à prendre en compte est l’alternateur des éoliennes. En effet, cet alternateur à aimants à base de néodyme et de dysprosium permettant de faire tourner les pales est extrêmement toxique pour l’environnement. De surcroît, « une radioactivité est associée aux concentrés de terres rares » produites en Chine. C’est un réel danger sanitaire.

Les éoliennes sont-elles écologiques compte tenu de leur difficulté à les recycler ?

Les aérogénérateurs ont une durée de vie de 15 à 30 ans en étant recyclables à hauteur de 90%. Suite à leur démantèlement, des millions de tonnes de matériaux vont devoir être triés minutieusement et recyclés à compter de 2025. Le béton serait recyclé pour 78 % de son volume. Quel va en être le coût ? Qui endossera ce coût ? Le consommateur final doit-il prévoir une nouvelle hausse du Kwatt/h ?

Toutefois, un petit bémol est à constater concernant l’obligation de recyclage par les exploitants. Pas si petit que ça ! L’arrêté du 12 juillet 2010 de la réglementation française visant les exploitants des parcs à l’obligation de démanteler entièrement les éoliennes en fin de vie, les câbles électriques et leurs fondations offre quelques exceptions.

En effet, si l’exploitant démontre qu’une partie des fondations sous terre causerait plus de dégâts environnementaux à les déterrer, il pourrait être abrogé de cette opération. Sa seule obligation sera d’excaver 1 ou 2 mètres suivant les lieux. En conséquence, la quasi intégralité des polluants resteront sous terre portant atteinte de manière massive à l’environnement. Dans l’espoir que cette exception ne soit pas un prétexte abusif pour réduire les coûts de destruction des éoliennes de la part des exploitants au détriment de la nature.

Ce dernier fait démontre la complexité à recycler les éoliennes dans la réalité tout comme le problème du recyclage des voitures électriques.

En conséquence, les éoliennes sont-elles si écologiques que cela après avoir lu cet article sur l’actualité des aérogénérateurs ?