Pourquoi crier quand on est en colère ?

Lors d’une dispute, les gens ont tendance à hausser le ton. Hurler est-il un réflexe ou signifie-t-il autre chose ? Découvrez pourquoi crier quand on est en colère.

La plupart du temps, il y en a toujours un qui a tendance à crier plus que l’autre. Ce dernier aurait tendance à demander à celui qui crie de baisser le ton. Il n’aime pas ça. Se faire remarquer lui fait honte, il n’en a pas l’habitude.

Pourquoi crier quand on est en colère : réflexe ou défense ?

Majoritairement sur le plan psychologique, la personne crie quand elle se sent acculée. Elle ne sait plus comment se sortir de la situation. Elle agit sous le sceau de l’émotion. Le cerveau se met en état d’alerte et réagit par instinct. Crier permet d’évacuer un stress soudain engendré par la dispute. L’autre a souvent tendance à calmer le jeu et à lui demander d’arrêter de s’égosiller.

Certaines personnes n’arrivent plus à se contenir par dépit. C’est un réflexe de défense pour ne pas être atteintes lors d’une altercation. La méditation peut être une solution pour s’apaiser et apprendre à se canaliser.

“Monter le ton” est le signe d’une grande distance émotionnelle entre deux personnes. Le recours aux cris ne fait qu’aggraver les situations de conflit. Hurler ne résout rien. Hors le but premier de cette altercation est de résoudre une situation.

Crier est un moyen de communication agressif et violent

Crier est néfaste dans la résolution des conflits. Ce mécanisme est signe de douleur, de faiblesse et de peur. Néanmoins le “crieur” ne fait qu’activer les stimulis menaçants de son interlocuteur en lui procurant un sentiment désagréable et une envie de s’éloigner. Il obtient l’effet contraire de ce qu’il souhaite. Il provoque le malaise de son interlocuteur. Hurler est un manque de capacité sociale et un système de défense dans la communication. Brailler démontre que l’argumentation est à court. En effet, la personne n’a plus de ressources pour contrer son interlocuteur. Elle essaie de dominer la situation hors la réaction criarde est le contraire. Seule la personne agressée détient le pouvoir de calmer ou d’envenimer la situation.

“Hausser le ton” peut aussi être une reproduction de son éducation. Un enfant ayant été éduqué dans la punition et les cris de menace par ses parents a tendance à adopter la même attitude lors d’un conflit. Le cri est une constante qui doit être contrôlée. La personne doit apprendre à s’autoréguler et à gérer ses pulsions. Crier est un réflexe caractériel, imprévisible et impulsif.

“Élever la voix” sur quelqu’un agresse l’autre émotionnellement. Cela peut avoir de lourdes conséquences sur son mental. Il peut répondre à l’identique ou se refermer et se murer dans le silence refusant cette communication improductive.

Crier n’a jamais été une bonne forme d’argumentation visant à résoudre un conflit bien au contraire.