Capable de se reconstituer naturellement à un stade de vieillesse avancée, la méduse Turritopsis dohrnii est réputée éternelle. Ses gênes se reconstruisent au fil d’une métamorphose dont le processus s’inverse à un certain âge. Ainsi, cette méduse vieillit et renait dans les eaux. La méduse immortelle : un espoir vers la vie éternelle ?
Nombreux chercheurs se penchent sur la capacité de cette espèce à renaître sans limite en se clonant elle-même. C’est la transdifférenciation. On pourrait imaginer que ce processus de rajeunissement de l’organisme pourrait être appliqué à l’homme. Certains scientifiques ont commencé à percer le secret du renouvellement cellulaire de ce cnidaire.
La méduse immortelle est-elle un espoir vers la vie éternelle pour l’être humain ?
Prolonger sa vie en étant en bonne santé est le rêve de tout être humain. La méduse immortelle est une preuve que certains animaux se renouvellent ad vitam eternam. Plusieurs instituts travaillent sur les trois phases de transformation de cette espèce : le polype, le stade adulte et la transformation inversant le cycle vital pour renaître. Découvrir l’énigme du renouvellement cellulaire s’avère plus complexe qu’il n’y parait.
Les scientifiques sont en passe de percer le secret de la transdifférenciation. Passé ce stade, on pourrait imaginer que l’on puisse être capable de bloquer le processus du vieillissement de l’homme à condition que ces variantes génétiques existent chez l’être humain.
Sous cette unique et dernière condition, il serait probable que l’on puisse être en mesure d’inverser le vieillissement de certaines cellules. Ainsi, la dégradation de notre organisme serait ralentie voire stoppée grâce à la programmation d’une régénération cellulaire à l’infini. Désormais, plusieurs études scientifiques démontrent leurs capacités à identifier les gênes de l’ADN de la méduse : auteurs de l’inversion du processus de vieillissement.
Exploration de l’ADN de la méduse éternelle pour retarder le vieillissement de l’homme
Il serait compliqué de penser qu’un être humain de 80 ans puisse faire chemin inverse jusqu’à revenir à l’état de foetus pour renaître à nouveau. Néanmoins, il pourrait être envisageable de reprogrammer certains gènes de l’ADN à produire une plus grande quantité de protéines protectrices et réparatrices.
En effet, le mystère du bouclier anti-âge de la méduse Turritopsis dohrnii émanerait de l’empêchement de la détérioration des télomères : les capuchons protecteurs aux extrémités des chromosomes. Ainsi, la division cellulaire serait retardée permettant de combattre le vieillissement humain.
Serait-ce le départ d’une nouvelle forme de médecine ? Celle de la médecine régénérative ?
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