Nombreux sont ceux qui ont su retrouver leur chemin en mettant en route leur boussole naturelle. Mais cet instinct d’orientation géographique est-il donné à tout le monde ? La capacité à s’orienter est-elle instinctive ou dépend-elle d’autres facteurs ? En conséquence : le sens de l’orientation est-il inné ?
Le sens de l’orientation est-il inné ou dépend-t-il d’autres facteurs ?
Non, le sens de l’orientation n’est pas inné. Suivant plusieurs études, il s’avèrerait que l’éducation jouerait un rôle essentiel dans le pouvoir à s’orienter. En effet, les expériences vécues enfant développeraient cette capacité de manière naturelle.
Les facteurs éducatifs et culturels jouent un rôle essentiel dans les performances à s’orienter instinctivement. Un jeu de base comme la course à l’orientation permet d’accroître cette performance. Même si cela effraie certains (es), se perdre dans un lieu pour mieux retrouver son chemin est une autre solution pour booster ce réflexe d’orientation. Non seulement, ces “jeux” sont bénéfiques mais ils sont importants pour construire le développement personnel de chaque personne. De même, habiter en campagne ou dans une ville aux rues tarabiscotées contribuerait à accentuer cette capacité à se repérer au quotidien.
Une histoire de masculinité ? Qui n’a pas entendu son père dire qu’il se repérait mieux dans l’espace que les femmes parce qu’il est de genre masculin ? Désolé messieurs. Contrairement aux idées reçues, les hommes ne se repèrent pas mieux que les femmes sur le plan géographique. C’est un discours totalement misogyne.
Loin d’être un don mais plutôt une habileté développée au fil des années et des expériences, le sens de l’orientation s’acquiert tout simplement.
