toc

TOC signifie trouble obsessionnel compulsif. Les tocs, appelés aussi manies, peuvent entraîner la dépression, la bipolarité, des phobies, un état anxieux, l’hypochondrie, la panique voire la rupture du couple… C’est une pathologie psychiatrique à prendre au sérieux.

Le TOC

Le TOC est souvent comparé à une forme d’autisme. La personne atteinte de TOCS révèle une incapacité à la communication verbale envahissant son épanouissement et son développement personnel. Elle  rencontre des difficultés d’interaction sociale et affective. Elle est plongée dans ses centres d’intérêts restrictifs. Elle peut provoquer la rupture de son couple par défense malgré ses souffrances à l’idée de vous perdre enfermée dans son monde. Elle vit un conditionnement qui la met en marge de la vie. La personne atteinte de TOCS a peu de relations sociales et a peur d’inviter pour éviter de déranger son intérieur. Tout est musée.

La personne victime de TOC souffre malgré elle, elle le sait. Elle vit son aventure dans le silence sans se révéler, elle est dans le déni. Son paraître est premier jusqu’au jour où elle est découverte. Coûte que coûte, elle détruit tout le positif autour d’elle car elle est dans un comportement protectionniste irrépressible. Elle est enfermée dans ses manies.

TOC et rassurance

Vivant avec ses limites, son timing, ses habitudes construites, l’individu atteint de troubles obsessionnels compulsifs peut se révéler très conservateur. Journaux, livres, magazines, objets s’entassent. Il est incapable de jeter et conserve tout pour se rassurer. Ses objets sont son monde et le rassurent.

TOC et dépression

La dépression est le premier trouble lié aux TOCS. La personne sujette aux troubles obsessionnels compulsifs s’épuise, se renferme sur son monde pour mieux se protéger. Elle est négative et triste en se sentant victime. Il est constaté que nombreuses personnes atteintes de cette pathologie présentent des dysfonctionnements fonctionnels, sociétaux et cérébraux amenant la personne de leur vie à la destruction personnelle sous tout rapport. Consciente ou inconsciente de ses ou son TOC, la personne atteinte de tocs peut devenir accusatrice voire « agressive » face à son conjoint quand celui essaie de l’aider à corriger ses manies obsessionnelles.

TOC et bipolarité

Pouvant changer d’attitude en quelques minutes, l’individu atteint de TOC adopte une attitude bipolaire particulièrement aggravée lors de ses crises aigües pouvant entraîner des épisodes maniaques. Tout allait bien et en quelques instants, plus rien ne va. Tout est devenu désordre et ne correspond plus à ses attentes sécurisantes : problème de santé inmaîtrisable, diminution physique, un objet déplacé, une tâche sur le sol, un coussin mal positionné, une pile de livres ayant bougé  etc… La personne change d’humeur et de comportement à la vitesse de l’éclair.

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Trouble obsessionnel compulsif et le zéro risque

Les TOCS empêchent de prendre des risques et d’avancer dans la vie. Le quotidien de l’individu est réglé comme du papier à musique. Chaque chose à sa place, à chaque heure sa contrainte, l’habitude est prioritaire en guise de rassurance. Tout est conditionné par des gestes, conservation et horaires bien assis. Heure du petit déjeûner réglée, de la douche, du coucher, la personne est rythmée et se réfugie dans son monde en étant incapable d’y déroger ou de s’ouvrir.

Impossible de raisonner la personne, elle se braque et prend le chemin de son conditionnement cérébral dénoué de toute communication malgré elle. Essayer de changer son comportement est voué à l’échec. Sa réponse inconsciente serait de vous évincer de sa vie, car pour son jugement, vous ne la comprenez pas et êtes une entorse à son bien-être, vous êtes malfaisant. Vous êtes sa source de soucis malgré vous qui essayez de la sauver et lui faire comprendre. C’est une pathologie psychiatrique.

TOC et phobie

La personne atteinte de TOCS est victime de nombreuses phobies. Peur du vide, peur de manger, peur de s’engager, peur de la nouveauté, besoin de se réfugier dans des situations rassurantes et établies qui répondent strictement à ses attentes. Elle ne prend aucun risque par peur de perdre ses repères. Elle s’empêche de vivre de nouvelles expériences malgré des apparences fortes extérieures pour certains individus. Tout est camouflage et prétexte à détourner leurs phobies pour ceux qui percevraient leur pathologie.

Si l’on écarte l’individu des limites qu’il s’est fixées, il est pris de panique et peut devenir incontrôlable voire agressif.

TOC et hypochondrie

Le toc peut conduire à l’hypochondrie. Peur de la mal-bouffe, peur de tomber malade, peur de prendre trop de médicaments pour se guérir malgré la prescription médicale etc… Peur aussi de ne pas en prendre assez pour guérir. Les somatisations notamment peuvent être développées par les personnes atteintes de troubles obsessionnels compulsifs. Aucun signe médical de pathologie mais juste des symptômes déclenchés inconsciemment chez le sujet.

TOCS et dysmorphobie

Les individus atteints de TOCS ont cette crainte obsédante de leur paraître. Ils peuvent se corriger en paraissant avec des artifices pour se donner un genre ou une importance. D’autres seront atteints de l’exagération de certains détails physiques à tel point qu’ils se désociabilisent. Ils se mettent en marge jusqu’à n’avoir aucun ami.

TOC et mensonge

Pour se dédouaner de sa pathologie, la personne ment sur tous sujets afin de se protéger de tout « chamboulement » dans sa vie. Dans ses périodes de haute crise, elle se réfugie dans son monde. Votre incompréhension lui est annexe car elle ne maîtrise plus ses pulsions. Vous êtes devenu un élément perturbateur de son chemin.

TOCS et poids

Dans ses crises les plus aigües, la personne présente des fluctuations de poids sévères. Perte ou gain de poids, cette pathologie a de sérieux impacts sur l’obésité ou l’anorexie.

TOC et travail

Pas toujours perceptible par les employeurs, les individus atteints de TOCS peuvent être ultra disciplinés et quasi sans faille. Ils ont besoin d’être rassurés et d’être congratulés, complimentés dans leurs tâches attribuées. En revanche, s’ils sentent une ombre au tableau, ils sont capables du pire pour détruire et discriminer un collègue qui vient bousculer ses habitudes. Sa perfection est irréprochable. Il ne supporte pas de se voir modifier ses habitudes, son environnement, le changement ou la nouveauté. Serait-il capable de manipulation pour aboutir à ses fins ?

TOC et vie au quotidien

L’individu atteint de TOCS ne s’aperçoit pas qu’il détruit tout autour de lui. Trop enfermé dans ses rites obsessionnels, il est capable de détruire sa relation conjugale et son cercle d’amis. Par ses réactions inconscientes, il détruit le schéma d’une vie sociale. Peu lui importe, il est sous l’emprise de ses tocs. Il peut aimer profondément mais son refuge est plus fort que lui : sa vie, ses habitudes, son monde. Il peut appuyer 10 fois de suite sur les touches de l’ascenseur pour l’appeler malgré votre demande d’arrêter ce scénario. C’est plus fort que lui, vous êtes cette personne qui lui rappelle qui il est. Vous le dérangez, il serait capable de se séparer de la personne qu’il aime pour éviter d’être « rappelé à l’ordre » dans ses troubles obsessionnels même s’il en souffre.

Comportement à adopter face à une personne atteinte de TOC

Il est compliqué de dicter la conduite de chacun face à cette pathologie. Même si l’amour est là, il est compliqué de venir « contrecarrer » ces réactions comportementales obsessionnelles. Cette maladie créée de nombreux dégâts. Le mieux est d’essayer de faire comprendre à la personne touchée par les tocs qu’il faut consulter un professionnel de la santé. Essayer d’intervenir serait une erreur, seul un professionnel peut la guider. Le conjoint s’épuise et la personne victime de TOCS aussi. Toutefois, une personne compulsive peut enrayer ses troubles obsessionnelles, si elle s’en donne les moyens en consultant. Le conjoint et son entourage deviennent des alliés précieux.

 

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