Le mensonge peut être occasionnel. Pour certains individus, le mensonge est maladif voir pathologique. Parler de faits réels amplifiés, exagération de ses expériences, de sa vie, de son caractère, de ses performances et facultés, de son importance… Il se raconte une histoire en même temps qu’il la narre aux autres. Il est souvent manipulateur, bipolaire et dévoile une double personnalité. Il fait l’objet d’un dysfonctionnement psychique. Il peut être Mr Hide et Dr Jekyll pour ceux qui le côtoient.
Mythomanie et les réactions du mythomane
Le mythomane ou mytho enjolive sa vie, les faits, ses expériences voire les invente. Il a besoin de se mettre en avant pour se faire valoir. Il parle d’une vie à 100 à l’heure et trépidante et vous le retrouvez dans un lit ou canapé avachi à lire ou à dormir.
Il exagère tous les faits et évènements, prétend avoir de nombreuses relations et maîtriser toute situation par son pouvoir relationnel. Mais en fait, rien n’en est. Il prend ses rêves pour des réalités et tente de se vêtir d’une carapace d’or pour appuyer sa crédibilité mythomane.
Loin d’être volontaire de sa part, il est pris sous le sceau d’un dysfonctionnement psy qui l’isole toujours plus des autres, le coupant de toute communication ou affection humaine suite à ses trop nombreux mensonges et réactions qu’il ne contrôle pas.
La majorité des mythomanes vivent dans l’isolement et s’inventent de nombreux amis absents dans la réalité. Ils ont un masque différent en fonction des circonstances.
Victime d’une vraie maladie relevant de la psychiatrie, le mythomane échappe à la réalité en endossant des savoirs, expériences mensongères pour échapper à la réalité.
Le mensonge inconscient du mytho atteint de mythomanie
Incapable de prendre conscience de ses pensées et idées extravagantes, le mythomane est dans la divagation et l’élucubration. Il dévoile une double personnalité en ayant des réactions bipolaires incontrôlables.
Les individus atteints de mythomanie sont dans l’incapacité de prendre conscience de leur état psychique et rejettent la faute sur les autres. En réalité, le mytho souffre de ne pas exister voire d’être rejeté par les autres ulcérés par ses mensonges et ses dires exagérants à répétition.
Le mythomane embellit sa vie tant sur le passé, le présent que l’avenir. Malgré lui, il croit en ce qu’il dit et a le sentiment d’avoir vécu les faits. La mythomanie est une vraie pathologie relevant de la psychiatrie. C’est une maladie psychiatrique parmi tant d’autres. Seul le mytho peut se soigner s’il prend conscience de son état psy. Néanmoins, il est dans l’incapacité de reconnaître ses troubles.
La personne atteinte de mythomanie ne prendra jamais la défense d’un autre même son conjoint car elle n’arrive pas à s’assumer elle-même. L’individu mytho peut même sourire de voir la personne l’accompagnant dans une passe compliquée. Il croit dominer la situation pris dans sa maladie. Il est emprisonné dans un égoïsme et un égocentrisme démesurés et maladifs.
Les types de fabulations du mythomane
Incapable de discerner la réalité de son imagination, le mythomane ne se rend pas compte de ses mensonges ou de ses exagérations chimériques et utopiques.
Ses fabulations peuvent relever de la perversité, de la vanité, de la fuite ou d’une « pirouette » visant à compenser un complexe d’infériorité par exemple. Il peut s’avérer agressif sur le plan psychologique mental ou physique quant il est dépassé par les évènements.
Quelques causes entraînant dans la mythomanie
Le mythomane est victime d’un choc émotionnel à un instant précis de sa vie : divorce, perte d’un être cher, échec professionnel… A la suite de cet évènement, il s’est laissé envahir par diverses peurs comme :
La peur de vieillir, la perte de cheveux, la prise de poids, le manque d’assurance et de confiance en lui, le besoin de dominer pour exister ou contrôler, la nécessité d’être le meilleur voir le sauveur aux yeux des autres, la peur d’être abandonné, la jalousie, la crainte de perdre l’autre ou sa notoriété…
Il peut promettre le mariage ou son engagement par ses grandes phrasées mais rien n’arrive. Quand il est devant le fait accompli, il fuit et met tout en oeuvre pour provoquer la fuite de l’autre pour se faire plaindre. Ce n’est pas sa faute mais celle de l’autre !
Tout devient prétexte inconscient à son ascension dans la mythomanie. Il tombe dans une forme de folie où il craint d’être volé par exemple, il cache toutes ses affaires par peur d’être dévoilé, il accuse les autres de ce qui lui arrive, il retourne ses actes et douleurs en la défaveur d’autrui.
C’est à ce stade que la manipulation perverse intervient car il est dans le calcul.
Sa psychose et sa névrose impactent sur son environnement et les liens qui le lient aux autres. Il est incapable de sentiment ou d’affect pour quiconque ne s’assumant pas lui-même et trop empreint à se protéger.
L’agressivité et le rapport à la société du mytho
Pour se dédouaner de toute responsabilité ou situation, il accuse les autres voire les amène dans le doute dans la réalité de dires et évènements. Il a une capacité surnaturelle à dénaturer les paroles et situations vécues pouvant engendrer les foudres ceux qui le côtoient. Il ne prend aucune décision sauf quand il le fait croire aux autres.
Il voudrait vivre une vie « normale » mais il n’y arrive pas. Extravagant ou établi dans une vie minutée à des fins de rassurance, il est victime de sa pathologie.
Malgré lui et la force éreintante qu’il déploie, il fait fuir tout individu en se retrouvant dans un isolement total qui renforce sa conviction d’être supérieur aux autres considérés comme de « petites personnes ». Petites parce que lui se croit grand. La réaction des autres est la fuite par épuisement.
Le mythomane se mure sous une carapace qu’il n’arrive pas à enlever. Il se persuade de son vécu et se sent incompris des autres. Il se met en lumière en mettant en avant des connaissances honorables voire importantes ou actes ne l’incombant pas, pour se faire valoir. C’est une personne en souffrance psychologique et mentale majoritairement incapable de comprendre son état. Il fuit toute communication afin de ne pas être amené à se remettre en cause.
La personne mythomane engendre ce qu’elle a construit malgré elle et se retrouve dans des situations inconfortables voire destructrices pour sa vie bien qu’elle croyait tout maîtriser d’après ses propres convictions et dires.
J’ai été en relation avec ce style de personne. Je suis partie car la situation était invivable. Il me rappelle mais je ne veux plus jamais revivre cette période de ma vie. J’ai refait ma vie depuis malgré son insitance.
Il rentrait de plus en + tard. Il m’ignorait. Il refusait le dialogue. Je suis partie. Une bouffée d’air depuis je le dis. Il m’harcèle. Je suis accompagnée depuis d’un homme qui m’aide beaucoup. Sans regret