Qu’est-ce que le burn out ?

Loin d’être une dépression nerveuse, le burn out est un état de surmenage amenant jusqu’à l’épuisement physique et psychologique. Les symptômes s’accumulent sans que la personne en prenne conscience. Fatigue, irritabilité, instabilité, concentration et récupération perturbées, refus d’être en société, idées suicidaires, dépendance à des substances nocives, destruction de soi … Le burn out sort ses griffes pour mieux vous avoir ! Si le conjoint ou l’entourage n’est pas assez empathique pour comprendre ce qui vous arrive, le plongeon s’annonce. Il faut être solide et aimer pour comprendre ce qui arrive à l’autre. Nombreux conjoints comprennent  et finissent par agir pour heureusement sauver la personne aimée.

Etat de fatigue extrême où cet homme ou cette femme se levait tous les jours à 4 ou 6 heures du matin digne d’un CAC 40 est devenu un « légume ». Incapable de se lever : son corps lui a dit « stop ».  Alignant des 15 heures/jour, il ou elle est méconnaissable alité(e). Il ou elle n’a plus d’énergie pour se lever le matin malgré son cerveau qui lui dit « lève toi ». L’énergie est partie, son physique lui dit « stop » : tu as trop abusé de moi.

Identification du burn out

Pour la personne concernée, le combat est une guerre de tous les instants, un déploiement de toutes ses forces pour combattre ou y arriver en se taisant sans doute pour ne pas inquiéter son entourage. Elle dérape à certains instants. Elle assume tout en sourdine sans vouloir contraindre son environnement à ses douleurs, mais !

Les signes usants frustrants, épuisants, éreintants : le burn out gagne du terrain malgré ses symptômes alarmants de son luttant qui en a pris conscience ou pas. Comment se traduit-il ?

• Crises de pleurs ou de colères
• Sentiment d’incapacité à quoi que ce soit
• Addictions : alcool, tabac, etc…
• Sentiment d’échec et d’abandon
• Perte de confiance en soi : remise en cause de sa situation privée et professionnelle.
• Etats de panique et anxieux
• Comportement modifié : agressivité, violence, incompréhensions, idées suicidaires, etc …
• Fatigue chronique au point de ne plus arriver à sortir de son lit
• Troubles de l’appétit : anorexie ou boulimie
• Douleurs somatiques : musculaires, physiques, psychosomatiques, cutanées, etc…

Le « burn outé » est victime de lui pour avoir voulu bien souvent  protéger sa famille, son environnement sans montrer ses défaillances ou ses douleurs.

Les causes du burn out

Il est établi que la personne victime de burn out est majoritairement lié à un épuisement d’ordre professionnel mais pas que ! Il peut être aussi provoqué par une vie privée qui épuise jour après jour. Les manipulateurs pervers savent très bien mettre les personnes les plus puissantes dans cet état de cassure, d’usure ou de désocialisation.

Les premiers touchés sont ceux dotés d’un grand discernement, d’une excellence à savoir se concentrer sur ses hôtes protégés en sus de savoir se mettre dans l’abnégation pour sauvegarder leur environnement par bienveillance. Le surmenage par envie de protéger sa famille, vouloir lui donner le meilleur a fini par détruire le « burn outé » tant protecteur. Sa famille étant dans l’incapacité de l’entendre, il se retrouve seul avec ses soucis.

Les douleurs du burn outé

Il se retrouve dans l’incapacité de maîtriser les sujets. Il éprouve des difficultés à s’épanouir et à satisfaire tout le monde. La pression est trop grande. Le burn out est venu lui puiser toutes ses énergies. L’épanouissement professionnel ou privé n’existe plus : le « navire du puissant coule ». Le bonheur, le plaisir, les vacances ? Plus rien n’a de sens. Il n’éprouve plus aucun sentiment. D’ailleurs, il a perdu conscience de la vie tellement il est détruit. Mieux vaut prêter attention au « burn outé » quand il retrouvera ses forces ! Il saura discerner tout de sa vie et saura trancher sévèrement sans faille. Les bienveillants et les malveillants…

Quelle solution pour guérir le burn out ?

Repos, repos et encore repos. Débrancher de son emploi ou du responsable de son état est la première recommandation pour sa reconstruction. Anxiolitiques, pourquoi pas pour l’apaiser cérébralement ? Un cadre de vie protecteur le reconstruira au plus vite suivant son stade burn outé. Être proche de lui pour lui faire comprendre que l’on comprend son état « outé », l’accompagner s’il en a la chance est le meilleur pour le reconstruire. S’il doit subir seul des décisions irréversibles face à son vécu pour éradiquer son burn out, il saura le faire sans ménagement.

Certaines disciplines comme le yoga ou la méditation aident à se recueillir et à se recentrer. Il est bon de les essayer pour se reconstruire.

Ne négligez jamais les forces intérieures que chacun a en soi.

Le burn-out

Le burn-out est insidieux. « Burn » veut dire « brûler » et « out » signifie « dehors ». Brûler de l’extérieur sous entend que le corps se consume. Le burn-out progresse en silence, il envahit l’individu peu à peu à pas de velours. Cette pathologie n’est pas d’ordre psychologique mais physiologique. Le corps n’en peut plus entraînant un break total jusqu’à rester inerte un matin au lever. Incapable de sortir du lit, incapable de bouger ou parler, l’épuisement peut avoir de graves conséquences sur la vie privée et professionnelle. Sa durée peut être courte ou longue. Certains burn out mettent des mois voire des années à guérir. C’est un épuisement physique qui a de lourdes répercussions sur le mental et les comportements.

Il existe plusieurs sortes de burn-out contrairement aux idées reçues.

Le burn-out professionnel

Le burn-out professionnel est de loin le plus connu. Salariés, Dirigeants et chefs d’entreprise sont tous touchés. Harcèlement, pression professionnelle, surcroît de travail, s’impliquer encore plus à son poste, en faire trop pour plaire à son supérieur, vouloir tout maîtriser pour être le meilleur, incapacité à déléguer à son équipe, peur du licenciement, des objectifs impossibles à atteindre…

Le burn-out familial

Le burn-out familial fait moins parler de lui. C’est celui qui touche la vie privée. Une rupture infligeant une dose d’implication dans sa vie familiale au-delà de la norme, des relations de couple usantes, le déménagement en trop, un manque de sommeil, cumuler les emplois pour un meilleur salaire…

Tous ces facteurs mettent la pression. Les perfectionnistes, les carriéristes et les personnes n’ayant pas de vie privée stable sont les premières touchées par ce phénomène.

Un état d’épuisement

Un état d’épuisement guette chaque personne victime de burn-out. Fatigue physique, insomnie, sauts d’humeur, baisse de moral, plus envie de rien, envie de tout « plaquer » pour recommencer à zéro, incapacité à communiquer ou pire ! La cause du burn-out est devenue l’obsession irrépressible de l’individu épuisé. Il ne peut plus s’en passer, il est conditionné par le facteur déclencheur. Il faut de la force et du courage à ceux qui côtoient une personne victime de cette pathologie. Bien souvent, elles sont prises entre deux feux, lâcher-prise et sauver l’individu sous l’emprise de l’épuisement.

Majoritairement, la victime de burn-out ne voit rien venir. C’est désespérant pour l’entourage qui a vu clair et qui tente régulièrement de la ramener à la raison. Le burn-outé refuse d’entendre les sonnettes d’alarme des siens et du médecin. Il est dans le déni. Il se croit invincible. Les personnes atteintes de cet épuisement affirment qu’il n’y en a plus pour longtemps pour aboutir, qu’elles vont tenir le coup. Elles en sont convaincues et sous le sceau de la bonne foi. Néanmoins, à force de tirer sur la corde, elle finit par céder. L’épuisement guette dans l’ombre.

Le dicton « vouloir, c’est pouvoir » a trouvé ses limites face à cette pathologie. Toutefois, ne jamais perdre de vue que tout est réversible. Il existe des solutions pour s’en sortir.